Karim Ouattara s’est prononcé sur les cachets des artistes ivoiriens. Ayant constaté, le gap entre les cachets des Ivoiriens et celle des stars d’autres pays, il a tenu à mettre la lumière sur cet aspect.
« Après les Grammys de février 2024, les nouveaux cachets qui m’ont été annoncés sont : Pour Asake 500.000 voir 600.000 euros et pour Ayra Starr 200.000 voir 300.000 euros.
Pendant le festival Abidjan Laguna Show seuls 3 artistes ivoiriens ont pu se valoriser au-delà de 50.000 euros.
Pour ALS, nous avons payé un seul artiste ivoirien à 150.000 euros, un autre à 85.000 euros, et un troisième à 60.000 euros. Et c’est tout…
La plupart des artistes ivoiriens a demandé et ont été payés entre 5.000 euros (3 millions de FCFA environ) et 15.000 euros (10 millions de FCFA environ) pour une prestation de 1 h.
Là où les Congolais étaient entre 15.000 (10 millions de FCFA environ) et 125.000 euros (80 millions de FCFA environ). Au passage, je dis merci à Fally pour avoir joué plus de 3 h pour un contrat de 1 h merci d’avoir respecté les Ivoiriens. Les Maliens, je n’en dirai pas mot, car on a abrégé…
Certains artistes ivoiriens vous diront en toute franchise que j’ai demandé aux sponsors de payer le double du cachet qu’eux-mêmes ont proposé, car je ne trouvais pas cela valorisant pour nos artistes devant mes sponsors là où je devais payer 350.000 euros et 130.000 euros aux Naija, sans oublier les exigences de jet.
Aucun artiste ivoirien n’a été payé en dessous de son cachet ordinaire pour sa prestation à ALS même pour les play-backs de 15 min.
Je n’ai pas trouvé certains cachets de nos artistes ivoiriens valorisants pour eux-mêmes, mais ce n’est pas la faute aux artistes, mais à la société.
Quand les artistes d’ailleurs ridiculisent nos artistes, cela nous fait mal, mais ce n’est pas sur Facebook, on va faire le gros cœur, arrêtons déjà d’acheter les œuvres contrefaites de nos artistes,
Payons les artistes correctement dans nos évents et respectons-les dans la rue et sur le Meta. Si tu as insulté ton enfant chien, les autres diront de lui un bâtard…
Je ne cesserai de dire merci à mes sponsors et à mon équipe qui m’a aidé à travailler sur le montage financier.
En tout cas ceux qui veulent apprendre de ma petite expérience sont bienvenus, les reptiliens peuvent continuer à dénigrer, c’est la caractéristique de la race.
Entre ivoiriens, on se connaît, on est fort dans gâter un nom et, savoir mieux ce que quelqu’un a fait que lui-même. Je n’ai sollicité aucun financement d’une autorité ivoirienne, encore moins de l’état… », a-t-il déclaré.
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