Invité sur le plateau de Life Tv, Karim Ouattara est revenu sur la diffamation dont il a été victime dans le passé. Il a tout déballé sur le sujet.
« En janvier dernier, j’ai été victime de propos diffamatoires et j’avais exprimé ma volonté de porter plainte contre la personne qui avait lancé cette rumeur.
Au début, j’ai été surpris et j’ai pris cela à la légère, comme une simple boutade. J’en ai même ri. Quelqu’un aurait affirmé que je faisais partie d’un réseau de blanchiment de capitaux et que j’étais impliqué avec le Commandant Supérieur de la Gendarmerie.
Je le cite parce que je sais qu’il est innocent. D’ailleurs, je n’ai même pas besoin de le préciser. Je n’ai pas son numéro, et je pense qu’il n’a pas le mien non plus.
Je ne me suis jamais assis avec lui, ne serait-ce qu’une seconde dans ma vie. D’ailleurs, je le vois comme tout le monde le voit. Je l’admire parce qu’il incarne une institution sérieuse, mais il n’y a jamais eu de tête-à-tête entre nous.
Concernant les spectacles que j’ai organisés, notamment celui auquel mon accusateur faisait référence, il s’agissait du festival Abidjan Laguna.
Cet accusateur, qui n’est en réalité qu’un avatar accusant tout le monde à tort et à travers, a tenu des propos totalement infondés. Pourtant, j’ai toujours été transparent dès le début et jusqu’à la fin de mon événement.
Mes contrats sont là, disponibles. On ne peut pas venir sur un plateau télé, annoncer des montants de 350 000 € ou 150 000 €, et penser que le fisc ne va pas s’y intéresser.
Ils n’avaient même pas besoin de me poser la question. Ceci, tout simplement parce que la traçabilité de mes transactions est claire : mes comptes sont là, et tout est transparent.
Après, c’est normal… Tout le monde n’aime pas voir les autres réussir. Mais j’ai porté plainte, et l’affaire suit son cours. Je ne suis pas pressé.
Celui qui m’a attaqué a fait son travail, alors qu’il ne se presse pas non plus. Mais franchement, si je découvre que cette personne est un jeune Ivoirien, la seule chose que je lui demanderai, c’est s’il estime que je lui ai déjà fait du mal.
Si oui, alors je lui demanderai pardon. Mais je ne l’enverrai pas en prison, parce que cela n’en vaut pas la peine », s’est ainsi exprimé Karim Ouattara.