La candidate démocrate, Kamala Harris souffle ce dimanche 20 octobre 2024, une bougie de plus pour ses 60 ans.
Cet événement intervient dans sa vie à moins d’une vingtaine de jours du scrutin du 5 novembre prochain où elle tentera de dompter Donald Trump.
Avant le 5 novembre prochain, jour de vote pour une présidentielle américaine très indécise, elle doit davantage être imperturbable dans ses convictions.
Ce qui lui permettra d’endiguer au bout du rouleau, les stratégies de recyclage ou de restauration du complexe politique, malheureusement de dramaturgie de Donald Trump.
Avant le 5 novembre prochain, elle doit continuer de défendre les droits constitutionnellement face aux vérités alternatives de son adversaire.
Parviendra-t-elle à avoir le graal face au candidat républicain, qui tente son retour en grâce, et qui a déjà gagné face à une femme, en occurrence Hillary Clinton en 2016?
Kamala Harris au coude-à-coude avec Donald Trump
La dynamique engrangée par la vice-présidente sortante démocrate, Kamala Harris, durant l’été semble s’essouffler.
« C’est vrai que quand elle était devenue candidate, quand elle avait présenté son colistier, quand il y avait eu la Convention démocrate, elle avait bénéficié d’un léger, mais réel effet. Donc, elle était repassée légèrement devant Donald Trump, alors que Joe Biden était très légèrement derrière lui. Il y avait eu un mouvement, mais qui n’est pas non plus massif», constate Mathieu Gallard, directeur d’études à l’institut de sondage Ipsos.
« Là, ce qu’on voit, c’est que les choses tendent à se resserrer. Même si, quand vous regardez les différents sondages, Kamala Haris est toujours en tête au niveau national. Mais en tête de 1,2, ou 3 points. Ce qui n’est pas forcément suffisant pour qu’elle puisse être élue présidente des États-Unis », poursuit-il.
La vice-présidente de 59 ans avait choisi la Caroline du Nord, au sud-est du pays. Cet État, remporté pour la dernière fois en 2008 par un démocrate, vient d’être sinistré par l’ouragan Hélène.
En meeting à Greenville, elle a attaqué son rival en lui reprochant un manque de transparence sur son état de santé et de refuser d’avoir un second débat avec elle.