Un pays africain s’apprête à recevoir un coup de pour de l’Arabie Saoudite dans l’exploitation de son cuivre.
En effet, l’Arabie Saoudite s’apprête à consolider son partenariat avec la Zambie, pays africain regorgeant de cuivre.
Le pays du Moyen-Orient est en ce sens bien déterminé à diversifier son économie au-delà du pétrole. C’est la raison pour laquelle, il lorgne sur les mines zambiennes avec une ambition non dissimulée : s’assurer un accès privilégié aux métaux critiques, essentiels à la transition énergétique mondiale.
Pour ce faire, le pays va passer par Manara Minerals pour acquérir une participation substantielle dans les opérations zambiennes de First Quantum Minerals.
L’enjeu d’une telle manœuvre est importante : le pays vise une part estimée entre 15% et 20% des mines de Kansanshi et Sentinel, pour un investissement qui pourrait atteindre 2 milliards de dollars (soit 1200 milliards de francs CFA).
Les 1200 milliards de l’Arabie Saoudite ; un coup de pouce pour le pays africain
Pour la Zambie, deuxième producteur africain de cuivre, l’arrivée des pétrodollars saoudiens pourrait être le catalyseur tant attendu.
Le pays, qui ambitionne de tripler sa production de cuivre d’ici 2031, voit dans cet investissement potentiel une opportunité de moderniser et d’étendre ses capacités extractives.
Cependant, cette alliance naissante soulève des questions.
L’Arabie Saoudite, novice dans le secteur minier, saura-t-elle naviguer dans les eaux parfois troubles de l’exploitation minière africaine ? La Zambie, de son côté, parviendra-t-elle à tirer pleinement profit de cet afflux de capitaux pour développer durablement son économie ?
L’histoire nous dira si cette rencontre entre les ambitions saoudiennes et les richesses zambiennes accouchera d’un partenariat fructueux ou si elle ne restera qu’un mirage dans le désert des bonnes intentions.