L’international argentin Julián Álvarez traverse une situation inédite. Après plusieurs saisons couronnées de succès, le joueur termine l’exercice 2024-2025 sans le moindre trophée. Une première depuis ses débuts professionnels.
Cette réalité tranche avec son palmarès impressionnant, aussi bien en Argentine qu’en Europe.
Dès ses débuts à River Plate, Julián Álvarez s’est rapidement habitué aux récompenses. Il remporte la Copa Libertadores, la Supercopa argentine, puis la Primera División.
Transféré à Manchester City, il poursuit sur cette lancée. Sous les ordres de Pep Guardiola, il empile les titres : Premier League, FA Cup, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe, Mondial des clubs… Chaque saison se solde par un ou plusieurs trophées.
Cependant, cette belle mécanique s’est brusquement arrêtée. Transféré à l’Atlético Madrid, Álvarez conserve son niveau de performance. Il dispute 54 matchs toutes compétitions confondues, inscrit 29 buts et reste un cadre régulier en sélection argentine.
Pourtant, aucun trophée ne vient récompenser ses efforts. L’Atlético échoue en Liga, se fait sortir en Ligue des champions, et ne parvient pas à accrocher de Coupe nationale. Même l’Albiceleste reste bredouille cette saison.
Ce passage à vide ne remet pas en question le talent de Julián Álvarez. L’attaquant reste performant, constant et combatif. Il conserve une cote élevée en Europe et garde sa place parmi les joueurs majeurs du continent.
De plus, il reste une opportunité à saisir : le Mondial des clubs 2025, qui se jouera en juillet aux États-Unis. L’Atlético y participera, et Julián Álvarez pourrait ainsi relancer sa série victorieuse. Ce tournoi représente une occasion en or de refermer la parenthèse sans titre.
En attendant, le joueur semble déterminé à rebondir. Dans la presse espagnole, plusieurs observateurs saluent sa régularité et son attitude exemplaire. L’Atlético Madrid, de son côté, compte sur lui pour jouer un rôle clé lors du Mondial des clubs.
Pour Julián Álvarez, cette saison marque ainsi une pause dans une carrière jusqu’ici pavée de succès. Mais à seulement 25 ans, l’Argentin a encore de nombreuses années pour enrichir un palmarès déjà exceptionnel.
Cette première année blanche pourrait bien n’être qu’une anomalie dans un parcours destiné à briller.