La footballeuse internationale ivoirienne, Josée Nahi, a récemment fait un direct dans lequel elle s’est exprimée au sujet de la situation actuelle du football féminin en Côte d’Ivoire.
« Je n’ai rien contre la fédération actuelle. Je ne suis pas là pour les dénigrer.
Papa Yacine Idriss Diallo, je me mets à genoux pour vous demander de surveiller ceux que vous avez mis à la tête.
Merci, parce que vous avez augmenté la subvention des clubs de D1. De 2.5 millions, c’est passé à 10 millions FCFA.
Nous ne voulons pas que les choses passées se répètent. Il faut revoir les matchs à 10h parce que ce n’est pas facile pour les filles de jouer à cette heure. Nous voulons jouer des matchs amicaux lors de chaque trêve internationale.
Nous voulons être considérées. Nous voulons le changement. En 2014, je me suis sacrifiée pour mon pays.
Je suis venue jouer une compétition malgré l’interdiction de mon club et mon club ne m’a pas payé pendant 6 mois.
En 2014, le ministre Logbognon nous a remis une enveloppe de 2.500.000 FCFA chacune sous ordre du Président ADO. Quelques jours après, la fédération nous appelle pour nous dire de ramener l’argent. J’ai dit que pour moi est fini.
J’ai déjà bouffé. Tout ce que les footballeuses ont dit sur le plateau de CMIDI est vrai, mais ce n’était pas sous le comité en place.
En Algérie (l’année dernière), les filles ont reçu 300.000 FCFA chacune après 2 victoires.
Pourquoi la tantie (un membre de la commission du foot féminin) vient dire que c’est 500.000 la prime de victoire ?
Où sont les 700.000 FCFA restants ? 5000 FCFA comme transport pour des internationales, c’est peu », a confié Josée Nahi.
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