José Mourinho, à la tête de Benfica depuis seulement quelques mois, a une nouvelle fois été interrogé sur la possibilité d’un retour au Real Madrid face à la crise actuelle que traverse le club madrilène. Réponse cinglante de « The Special One » :
« C’est une histoire close ; c’est vous qui l’avez rouverte ». Autrement dit : le sujet appartient au passé, et ce sont les médias qui le réaniment.
Ce refus net arrive dans un contexte tendu à Madrid. Xabi Alonso, qui a succédé à Carlo Ancelotti à l’été 2025, est fragilisé : les résultats récents sont en dents de scie, l’ambiance au sein de l’équipe paraît fragile, et certains observateurs estiment que sa position sur le banc est de plus en plus menacée. Pour autant, Mourinho reste un nom qui fascine.
Mourinho ferme la porte au Real
Son passage au Real entre 2010 et 2013 durant lequel il a remporté notamment une Liga et une Coupe du Roi lui a légué un statut de « légende » aux yeux d’une partie des supporters et du staff madrilène.
Il conserve en tout cas les bons souvenirs de l’époque et une reconnaissance respectueuse de la part du président actuel, Florentino Pérez.
Malgré cette affinité historique, Mourinho se positionne clairement ailleurs aujourd’hui.
À Benfica, il entend se consacrer à sa mission, avec un contrat qui s’étend jusqu’en 2027 incluant une clause de sortie anticipée, mais sans lien direct avec un retour à Madrid.
Sa déclaration que l’affaire est « close » prend tout son poids quand on la met en regard des tensions autour d’Alonso. Beaucoup en Espagne spéculent sur un possible remplacement, vu l’instabilité actuelle du Real.
Mais Mourinho, tout en gardant le respect et l’histoire commune, s’affirme aujourd’hui comme pleinement engagé avec Benfica.
Ce contexte montre deux choses : d’un côté, le Real traverse une zone de turbulences, avec un entraîneur sur la sellette ; de l’autre, Mourinho, malgré son passé glorieux, affirme publiquement son détachement de l’ancien club et son attachement à son nouveau projet.