Quelques jours avant le début de la préparation de Fenerbahçe, le légendaire manager José Mourinho a fait une apparition surprise lors de la séance d’entraînement du Grand Prix britannique de F1 à Silverstone, où il a parlé en toute franchise du football, de la vie et de la perte tragique d’un compatriote.
Détendu et concentré, le « Special One » a rejoint Sky Sports pour une interview qui allait des réflexions nostalgiques à sa vision de la saison à venir en Turquie.
Les propos de José Mourinho
“Je vais bien et je profite de mes derniers jours de vacances. Malheureusement, je ne serai pas là pour la course de dimanche car la saison est sur le point de commencer et je me rendrai à Istanbul”, a déclaré Mourinho.
Après avoir mené l’Inter Milan à un triplé historique en 2010 et plus récemment l’AS Rome à la victoire en UEFA Conference League, Mourinho a été interrogé sur la possibilité d’un retour en Serie A. Dans le style classique de Mourinho, il a répondu par l’affirmative.
En clair, il n’a pas manqué l’occasion de se moquer amicalement des récentes difficultés du football italien sur la scène continentale :
“Peut-être que la seule raison pour laquelle je manque à l’Italie est que personne n’y a gagné la Ligue des champions depuis moi. Malheureusement, c’est vrai”.
L’entraîneur a profité d’un moment sombre pour évoquer la mort soudaine et tragique de son compatriote Diogo Jota, décédé récemment.
“Nous disons toujours des choses gentilles quand quelqu’un meurt, mais c’était un type formidable. Un joueur fort, quelqu’un qui ne cherchait pas les projecteurs ou l’attention. Un jour peut-être, nous comprendrons pourquoi ces choses arrivent, mais pour l’instant, il n’y a pas d’explication”, a-t-il noté.
José Mourinho se prépare maintenant à entamer un nouveau chapitre avec Fenerbahçe et semble plein d’énergie. Sa présence en Turquie a déjà électrisé les supporters et les attentes sont très élevées.
À l’approche de la nouvelle saison, son mélange de charisme, de confiance et d’expérience pourrait être exactement ce dont les géants d’Istanbul ont besoin pour revenir au sommet.