Viré du Fenerbahçe, qu’il n’a pas réussi à qualifier pour la Ligue des champions, après deux saisons, José Mourinho a quand même touché un sacré pactole, en guise d’indemnités, soit 15 millions d’euros, d’après des sources proches du dossier. Une importante somme qui vient s’ajouter à la fortune du « Special One », qui dépasse ainsi le cap des 100 millions d’euros(plus de 65 milliards de Fcfa) d’indemnités gagnées, depuis le début de sa carrière.
Le technicien portugais, déjà licencié à 6 reprises avant son aventure avec le club turc, vient notamment de connaître son 7e licenciement. Et à chaque fois qu’il venait d’être mis à la porte par les différents clubs qu’il a connus, José Mourinho n’en sort pas habituellement lésé financièrement.
Que ce soit à Chelsea où il a touché 21 millions d’euros après son licenciement du club londonien lors de son premier passage, le Real Madrid(10 millions d’euros), Chelsea (15 millions d’euros), pour son deuxième passage, Manchester United (22 millions d’euros), Tottenham(23 millions d’euros) et l’AS Rome(3,5 millions d’euros), le Portugais s’en est toujours bien sorti financièrement.
Désormais, sans club, le doute plane sur l’avenir de José Mourinho qui pourrait se montrer intéressé par la possibilité de prendre les rênes d’une équipe nationale en marge de la prochaine Coupe du monde des clubs.
Originaire du Portugal, la piste la plus probable l’envoie sur le banc de la Seleção, alors que Roberto Martinez est sous contrat avec l’équipe portugaise jusqu’en juillet 2026. L’Espagnol devrait alors être celui qui emmènera la Seleção à la prochaine compétition majeure, sauf en cas de force majeure.
José Mourinho, temporairement annoncé pour rejoindre le Cameroun et prendre les rênes de l’équipe des Lions Indomptables avant son choix de rejoindre Fenerbahçe, pourrait aussi songer de reconsidérer la proposition.
“Entraîner une équipe nationale est un objectif pour moi. Peut-être juste avant la Coupe du monde, l’Euro ou la Copa America, la CAN… Je peux, oui”, avait-il déclaré.
Cependant, avec Marc Brys à la tête de l’équipe camerounaise, et qui ne semble pas favorable à un départ avant la fin de son contrat, cette piste s’annonce aussi compliquée pour le « Special One ».
Il ne devrait toutefois pas tarder avant de rebondir, en raison de sa réputation de l’un des meilleurs techniciens de tous les temps.