Comme annoncé il y a quelques jours, Jonathan Morrison, a débuté sa tournée sur les médias et se confie sans filtre en répondant aux questions des journalistes.
Il a notamment abordé la question de propriété de son tournoi qui a été au cœur d’une polémique récemment.
«L’OAPI (L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle ) n’a rien reconnu, je ne sais pas d’où cette information sort. Quand vous dites que le TCHIN-TCHIN est la propriété de quelqu’un(Yannick Gohourou), je pense que ça n’a pas de sens.
J’ai pris du temps avec mon équipe pour mener nos enquêtes, nous avons appelé la fédération afin qu’elle nous donne dés informations… Moi je suis calme et je suis patient et le truc, c’est qu’il n’y a que le travail qui fait la différence.
Quelqu’un qui vient et dire que le TCHIN-TCHIN lui appartient !!! C’est dans quel sens ?
J’ai laissé le mot TCHIN-TCHIN parce que j’ai une longue vison et je veux hériter les bruits, j’ai beaucoup plus à perdre qu’eux. Quelqu’un qui vient et fait du bruit en disant que le TCHIN-TCHIN lui appartient !
Mon équipe m’a conseillé de le laisser et d’avancer, car nous avons beaucoup de partenaires donc je n’ai pas besoin de tout ce bruit autour de nous. Après, on peut toujours utiliser le nom TCHIN-TCHIN car il n’y a rien ni personne qui peut nous l’interdire.
Nous avons fait deux éditions de notre compétition sous l’égide de la fédération qui nous a donné l’autorisation donc tout ce qui se raconte, ce n’est pas pour nous car c’est la fédération qui est la seule entité qui a le droit de dire si j’ai le droit ou pas d’organiser ma compétition.
Il y a plusieurs tournois qui sont joués avec le nom TCHIN-TCHIN, j’ai juste appelé ma compétition comme cela pour faire honneur à ce sport.
Ce Yannick Gohourou qui affirme qu’on a volé son projet, moi, je ne le connais pas, je ne l’ai jamais vu et je n’ai jamais parlé avec lui.
J’étais aux Etats-Unis quand j’ai écrit le projet du TCHIN-TCHIN et quand j’étais prêt à venir en Côte d’Ivoire, j’ai contacté We Love Maracana… Ce n’est pas possible de me mettre avec Yannick Gohourou pour créer un TCHIN-TCHIN unique, car on ne s’associe pas avec tout le monde, moi, j’ai une vision et je travaille avec des professionnels.
Lui, il a son TCHIN-TCHIN qui se joue normalement dans du sable.
Je ne veux pas trop parler comme je le faisais avant, mais je vais agir et vous verrez dans mes actes ce qui va changer. Je ne fais plus de promesses de teaser, je travaille maintenant, car la leçon est passée.
J’avais parlé de la construction d’un stade, oui tout cela est en cours et on travaille pour y arriver. Nous n’avions pas encore commencé la construction du stade, mais vous serez informé quand ça va finir, c’est mieux ainsi, je ne fais plus de promesses.
Nous avons la volonté de bien faire, mais on peut faire des erreurs, moi, c’est la première fois que j’organise des compétitions de grande envergure donc je suis aussi un jeune comme tout le monde, je peux faire des erreurs beaucoup même d’ailleurs. Mais j’apprends de mes erreurs et j’essaie de les corriger au fur et à mesure qu’on avance …», a déclaré Jonathan Morrison.