John Obi Mikel n’a pas mâché ses mots à l’endroit de Chelsea, son ancien club. Il a critiqué sévèrement la gestion du club londonien.
« Chelsea fait des catastrophes ! Vous avez acheté João Félix pour 40 millions de livres sterling et il est parti seulement trois mois plus tard… Qu’est-ce qui se passe pµtain ? » s’est-il emporté.
En août 2024, Chelsea avait pourtant misé gros sur João Félix. Le club avait déboursé environ 42 millions de livres sterling pour recruter définitivement l’attaquant portugais. Ce dernier signait alors un contrat de sept ans après un prêt mitigé la saison précédente.
Mais tout a basculé en février 2025. L’AC Milan a obtenu son prêt jusqu’à la fin de la saison. Une décision surprenante. L’entraîneur Enzo Maresca, fraîchement nommé, ne comptait visiblement pas sur lui. Félix, lui, n’avait pas convaincu malgré son talent.
Ce départ laisse Chelsea dans une situation délicate. L’équipe souffre ainsi d’un manque criard d’options offensives. Plusieurs attaquants clés sont blessés.
La défaite en FA Cup contre Brighton a exposé ces lacunes. Un effectif déséquilibré, des choix stratégiques discutables… Le club peine à redresser la barre.
La gestion des joueurs interpelle. Acheter un joueur à prix d’or pour le prêter quelques mois plus tard ? Une stratégie incompréhensible pour les supporters et certains anciens joueurs.
João Félix, lui, aurait déjà des envies d’ailleurs. Selon certaines sources, il envisage de quitter Chelsea de manière définitive.
Cette situation illustre par ailleurs un problème plus large. Chelsea multiplie les recrutements sans véritable ligne directrice. L’empilement de joueurs et les décisions précipitées fragilisent le projet sportif. Le club doit rapidement trouver une cohérence.
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales. Chelsea doit gérer cette crise et revoir sa politique de recrutement. En attendant, la colère gronde. Les supporters s’impatientent.
John Obi Mikel, lui, n’est pas le seul à s’interroger sur la situation à Chelsea. Le club a-t-il finalement perdu le contrôle de sa gestion sportive ? C’est la question qui se pose. Nous y reviendrons.