Joëlle Heraclide Acina, la journaliste, a avoué qu’à quelques pas du début de la CAN 2023, elle ne voit pas ni ne ressent l’engouement qu’il fallait.
« L’engouement de la CAN 2023 en CÔTE D’IVOIRE ? Je ne le ressens absolument pas à part les potins sur les réseaux sociaux. Dans la ville, je ne vous rien, à l’aéroport, on ne voit rien sauf quand quelqu’un dit quelque chose et que tout le monde s’insurge.
Sur les ponts, il n’y a rien, les choses qu’on voit, ce sont celles de la cérémonie du tirage au sort. On a vu quelques caravanes mais à part faire danser les gens, c’est fade, il n’y a rien », a déclaré Joëlle Heraclide Acina.
Une analyse qui ne fait pas l’unanimité auprès des Ivoiriens
La majorité pense qu’il ne faudrait pas oublier qu’à part la CAN, il y a également les réalités du quotidien de la population.
« D’accord pour la CAN, la mobilisation viendra, mais il y a aussi les réalités du quotidien qui sont là. Personne ne viendra gérer un souci de ton quotidien. Sinon, on est tous d’accord pour cette belle CAN. La réalité de la cherté est aussi est là. Ne vous inquiétez pas la CAN sera une réussite ».
« Quand on commence à fêter avant la fête on risque de s’épuiser, donc pour le moment, c‘est la communication, mobilisation et le reste des préparatifs ».
« Belle analyse. Ils rendent la vie chère au peuple et veulent qu’on les applaudisse parce que y a une CAN qui se déroule. Ils pensent que le peuple est tellement moutons mais c’est la fin qui va fait pitié nous tous, on sait ça. Vive le changement ».
« Pourtant, elle a raison. À la veille de l’événement, on ne voit rien à Abidjan depuis l’aéroport jusqu’à Yopougon. C’est que sur les réseaux sociaux qu’on voit les affiches de la CAN », peut-on lire dans les commentaires.