C’est fini ; Joe Biden a fait ses adieux : « Après 50 ans de service… »

États-Unis vol

Crédit Photo : Nettavisen

Dans un geste empreint de solennité et de symbolisme, Joe Biden a prononcé ce 24 septembre 2024 son ultime discours à la tribune des Nations Unies, marquant ainsi la fin d’une ère pour la diplomatie américaine.

Après cinq décennies de service public, le président américain a choisi cette scène internationale pour annoncer son retrait de la vie politique, laissant place à une nouvelle génération de leaders.

« J’ai décidé qu’après 50 ans de service public, il était temps qu’une nouvelle génération de dirigeants prenne les rênes de mon pays », a déclaré Biden, dans un message qui résonnait comme un appel à la sagesse et à l’humilité pour les dirigeants du monde entier.

Il a souligné l’importance de placer les intérêts du peuple au-dessus des ambitions personnelles de pouvoir, une leçon tirée de sa longue carrière politique.

Ce discours d’adieu intervient dans un contexte géopolitique tendu, où les défis mondiaux s’accumulent. Biden a profité de cette dernière tribune pour réaffirmer les valeurs fondamentales de la démocratie et appeler à la paix, notamment au Liban et en Ukraine. Il a également abordé la situation à Gaza, appelant à un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas.

L’annonce de Biden soulève des questions sur l’avenir de la politique étrangère américaine. Alors que le pays se prépare à une élection présidentielle qui s’annonce serrée, de nombreux dirigeants mondiaux s’inquiètent d’un possible retour de Donald Trump et d’un virage isolationniste des États-Unis.

Dans les semaines qui lui restent à la Maison Blanche, Biden cherche à consolider son héritage diplomatique, espérant rendre ses initiatives internationales aussi « irréversibles » que possible.

Il a réitéré l’importance des alliances américaines, contrastant avec la rhétorique plus critique de son prédécesseur.

Ce dernier discours de Joe Biden à l’ONU marque donc la fin d’une époque, mais aussi le début d’une période d’incertitude pour la diplomatie mondiale.

Alors que le président sortant plaide pour la continuité et la coopération internationale, l’avenir des relations internationales des États-Unis reste en suspens, suspendu au verdict des urnes de novembre prochain.