Avant la prise de fonction du président élu Donald Trump, Joe Biden a pris une décision qui suscite de vifs débats. Il a décidé d’accorder une grâce présidentielle totale et inconditionnelle à son fils, Hunter Biden.
Ce dernier était poursuivi pour fraude fiscale et possession illégale d’armes à feu. La décision annule toutes les condamnations et met fin aux procédures judiciaires en cours.
Dans un communiqué officiel, Joe Biden a déclaré que son fils avait été la cible de « poursuites sélectives » influencées par des « pressions politiques« .
Il a souligné qu’aucune autre personne ne serait poursuivie pour des faits similaires, ajoutant que le système judiciaire avait été politisé dans ce cas.
Hunter Biden devait initialement être condamné le 16 décembre 2024, après avoir plaidé coupable en septembre à neuf chefs d’accusation dans une affaire fiscale fédérale.
Cependant, un accord avec le ministère de la Justice avait échoué, laissant place à une intensification des procédures contre lui.
Joe Biden a expliqué que sa décision était motivée par le besoin de rétablir une justice équitable.
« J’ai suivi un principe simple tout au long de ma carrière : dire la vérité aux Américains« , a-t-il affirmé. Il a ajouté qu’une fois sa décision prise, il n’y avait « aucune raison de la retarder davantage« .
Cette décision de Joe Biden a été vivement critiquée, notamment par le président élu Donald Trump. Sur sa plateforme Truth Social, Trump a dénoncé ce qu’il a qualifié d’ »abus de justice« .
Il a également questionné si cette grâce inclurait les personnes arrêtées lors des émeutes du Capitole en janvier 2021, qu’il considère comme des victimes d’un traitement injuste.
De nombreux observateurs politiques estiment que cette décision risque de ternir davantage l’image de Joe Biden, qui avait promis de ne pas interférer dans les affaires judiciaires de son fils.
Certains y voient une rupture avec l’engagement pris par le président de respecter l’indépendance du système judiciaire.
La grâce présidentielle de Hunter Biden, bien que légale, soulève des interrogations sur l’équilibre entre justice et politique. Nous y reviendrons.