Le vendredi 17 janvier, le président Joe Biden a commué les peines de près de 2 500 personnes condamnées pour des infractions liées aux drogues non violentes.
C’est la plus grande action de clémence en une seule journée dans l’histoire des États-Unis, selon la Maison-Blanche. Joe Biden a souligné que ces personnes purgeaient des peines « disproportionnellement longues » par rapport à celles qu’elles recevraient selon les lois actuelles.
Il a expliqué que cette décision visait à corriger des erreurs historiques et des disparités dans les peines, tout en permettant à des individus méritants de retrouver leurs familles.
Le président a ajouté qu’il avait désormais accordé plus de pardons et de commutations que n’importe quel autre président américain.
Il a aussi suggéré qu’il pourrait encore accorder des pardons ou des commutations avant l’investiture de Donald Trump, prévue pour lundi.
En décembre, Joe Biden avait déjà commué les peines de près de 1 500 personnes et pardonné 39 autres. Parmi ces derniers, son fils Hunter Biden, qui risquait la prison pour des crimes liés aux armes et aux impôts.
Biden aurait aussi envisagé de pardonner certains de ses alliés et anciens fonctionnaires. Cette idée naît des préoccupations qu’ils pourraient être victimes de représailles, comme Trump l’avait suggéré.
En plus de ces actions, Biden a commué les peines de mort de 37 des 40 détenus du couloir de la mort fédéral. Parmi les trois exclus, on trouve un homme responsable de l’attentat du marathon de Boston en 2013, un tireur qui a tué 11 juifs en 2018, et un suprémaciste blanc coupable de la fusillade de 2015 dans une église noire.
Trump, qui avait suspendu les exécutions fédérales pendant le mandat de Biden, a exprimé son intention de les reprendre. Cette mesure de Biden est donc perçue comme une tentative de corriger des injustices tout en marquant un contraste avec la politique de son prédécesseur.
Cette décision de clémence représente un tournant pour les États-Unis, dans un contexte de tensions sur les peines de prison et de justice pénale.
Les actions de Biden montrent sa volonté de réformer un système qu’il juge injuste et de permettre à ceux qui ont payé leur dette envers la société de repartir sur de nouvelles bases.