La star franco-malienne Aya Nakamura s’amuse de ses détracteurs dans « Doggy« , chanson sortie le 29 mars 2024, sans rien changer à son style, malgré l’hostilité de l’extrême droite rebutée à l’idée qu’elle puisse chanter aux JO de Paris.
« J’ai pas d’ennemis moi, c’est eux qui m’aiment pas. Un tas d’ennemis mais je les connais même pas« , tacle-t-elle. « Pas besoin de me valider, je fais la Une des magazines« , lance-t-elle dans cette chanson.
Ce morceau, dont des extraits avaient fuité il y a plusieurs années, mais qui n’avait jamais été commercialisé, a été mis en ligne vendredi sur les plateformes de streaming par la chanteuse francophone la plus écoutée au monde.
Le clip de « Doggy » a également été dévoilé, où l’on voit la star assurer être toujours prête pour la « fiesta« , avoir toujours le « cardio » pour ça, entourée d’amies.
La sortie de ce single survient en pleine polémique sur une éventuelle participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris le 26 juillet.
Emise par le magazine L’Express il y a quelques semaines, cette hypothèse n’a été confirmée ni par l’artiste ni par le président Emmanuel Macron, qui aurait discuté avec elle de l’éventualité d’une reprise d’une chanson d’Edith Piaf pour l’occasion.
Ce scénario hérisse l’extrême droite. « Ce n’est pas un beau symbole, honnêtement, c’est une provocation supplémentaire d’Emmanuel Macron qui doit tous les matins se lever en disant ‘Tiens, comment est-ce que je vais réussir à humilier le peuple français?‘ », avait déclaré la semaine dernière la cheffe de file de l’extrême droite française Marine Le Pen.
Précédemment, Marion Maréchal, tête de liste pour les élections européennes du parti Reconquête! d’Eric Zemmour, avait lâché sur BFM: « On aime ou on n’aime pas, elle ne chante pas en français« . Aya Nakamura mélange pourtant français et argot des quatre coins de la planète.
« J’ai l’impression de vous avoir fait découvrir Edith Piaf et qu’elle s’est réincarnée en moi. Le reste, qu’ils nous aiment ou pas c’est leurs dos (dossiers)« , s’était amusée l’artiste mi-mars sur ses réseaux sociaux.
La star franco-malienne née à Bamako il y a 28 ans, qui a grandi en région parisienne, a connu un premier succès planétaire avec son tube « Djadja » en 2018.
Aya Nakamura, qui a sorti l’an passé son quatrième disque, « DNK« , a livré fin 2022 un show interactif dans Fortnite, blockbuster du jeu vidéo friand de ce genre de collaborations, un type de passerelles réservé aux mégastars mondiales comme le rappeur américain Travis Scott ou la vedette brésilienne du foot Neymar.
Avec AFP
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