Le président américain Donald Trump a annoncé que les athlètes féminines participant aux JO de Los Angeles 2028 pourraient être tenues de se soumettre à un test génétique unique.
En effet, selon le dirigeant américain, cela vise à vérifier leur éligibilité, suite à la controverse actuelle sur la classification des s3xes dans le sport professionnel.
Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 6 août 2025, Trump a répondu aux préoccupations croissantes après que les Jeux de Paris 2024 ont été éclipsés par des controverses impliquant la boxeuse algérienne Imane Khelif, dans la catégorie poids welter, et la boxeuse taïwanaise Lin Yu-ting, dans la catégorie poids plume.
Les deux athlètes avaient précédemment été disqualifiées des Championnats du monde féminins 2023 par l’ancienne Association internationale de boxe (IBA) pour avoir prétendument échoué aux tests d’éligibilité liés au s3xe.
Bien qu’elles aient été autorisées à participer aux Jeux de Paris par le Comité international olympique (CIO), des questions subsistent quant à leur statut.
Dans sa déclaration, l’IBA a affirmé que les athlètes n’avaient pas subi de test de testostérone, mais avaient été soumises à une autre méthode reconnue qui restait confidentielle.
L’IBA a maintenu que les deux athlètes avaient un avantage concurrentiel sur leurs homologues féminines et ne remplissaient pas les conditions d’éligibilité requises.
Le CIO a ensuite rejeté la décision de l’IBA, affirmant que l’éligibilité des athlètes olympiques en matière de genre serait basée sur les documents d’identité, comme lors des compétitions précédentes.
Donald Trump a également déclaré que les accusations portées contre les personnes qui prétendent faussement leur s3xe pour participer à des compétitions relèveraient du ministère de la Justice, bien qu’aucune position juridique ferme n’ait été précisée.
Il a en outre annoncé la création d’un groupe de travail olympique dirigé par la Maison Blanche, qu’il supervisera personnellement afin de coordonner les préparatifs des Jeux de 2028 à Los Angeles.
Cette initiative s’inscrit dans la lignée des récentes mesures prises par World Athletics, qui a introduit un test génétique obligatoire unique pour toutes les athlètes féminines avant les Championnats du monde qui se tiendront le mois prochain à Tokyo.
La nouvelle réglementation, qui entrera en vigueur le 1er septembre 2025, oblige les athlètes à se soumettre à un test de dépistage du gène SRY, largement considéré comme un indicateur fiable du sexe biologique. Des méthodes non invasives, telles que le prélèvement buccal ou le test sanguin, seront utilisées pour ce processus.
Les athlètes féminines, y compris des figures de proue de l’équipe britannique telles que Keely Hodgkinson et Georgia Hunter Bell, devront se soumettre à ce test pour pouvoir participer aux Jeux de Tokyo à partir du 13 septembre.
Les JO de Los Angeles 2028 marqueront la troisième fois que la ville accueille les Jeux, après ceux de 1932 et 1984. Les derniers Jeux olympiques d’été organisés aux États-Unis ont eu lieu à Atlanta en 1996.