L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue le 13 février 2025 à Montpellier, avant d’être relâché à l’issue de son audition.
Il est visé par une enquête pour détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales, selon le parquet de Perpignan.
« M. Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigou, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue », dit à l’AFP le procureur de Perpignan, confirmant une information du journal Midi Libre.
Ils sont ensuite « relâchés à l’issue de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur signalement d’Anticor pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel ».
La garde à vue a duré de 09h00 à 18h30. Aucune mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier.
« L’enquête se poursuit », a précisé le procureur dans les propos rapportés par l’AFP.
« La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas », a ajouté le magistrat.
Dans un communiqué adressé à l’AFP, Jean Castex a confirmé s’être rendu « dans le cadre d’une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (…), qui concernent un dossier d’aide économique à une entreprise » dans laquelle il n’avait aucun intérêt personnel ».
L’actuel PDG de la RATP a été maire de la ville de Prades et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020, quand il a été nommé à Matignon.
Avec AFP