Le retour des joueurs binationaux au sein d’une sélection africaine est un véritable casse-tête pour les joueurs eux-mêmes d’un côté et pour les dirigeants des fédérations de l’autre.
Chaque fois, les dirigeants des fédérations multiplient les actions pour convaincre les joueurs d’origine africaine et ayant grandi et formés en Europe à rejoindre les sélections africaines à l’âge adulte.
Cette décision est très difficile à prendre pour les joueurs qui même s’ils ont des origines africaines, reconnaissent qu’ils n’ont pas vécu sur le continent et par conséquent n’ont pas forcément une éducation adaptée.
D’un autre côté, il existe plusieurs joueurs qui préfèrent attendre pour avoir la chance d’être sélectionné au sein des équipes européennes dont ils ont la nationalité.
Les sélections africaines deviennent alors dans ce cas un pneu de secours qu’on peut mettre en stand-by. Parfois, même quand ces joueurs se décident à rejoindre la sélection de leur pays d’origine, ils sont confrontés aux problèmes de la mauvaise organisation des fédérations africaines.
Alassane Pléa conseillé par un membre d’une sélection africaine
Alassane Pléa, l’ancien joueur de l’OGC Nice et actuel buteur du Borussia Mönschenglabach, a fait une révélation qui étale les ressentis que ces types de joueurs ont sur les sélections africaines.
« Pendant ma carrière, j’ai parlé avec des joueurs maliens, et certains m’ont dit de ne pas venir, parce que l’organisation n’était pas bonne », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Canal+ sport.
Pour rappel, Alassane Pléa né en France, mais d’un père originaire du Mali, a préféré attendre l’appel de l’équipe de France.
Il fut appelé deux fois seulement avec les Bleus et n’a disputé qu’un seul match en 2018 sous la houlette de Didier Deschamps.
D’ailleurs, les deux fois où il a été appelé chez les Bleus, cela a été fait pour palier les forfaits d’autres joueurs.
Premièrement pour remplacer Anthony Martial blessé et deuxièmement pour prendre la place de Kylian Mbappé qui était aussi forfait en 2019.