Le milliardaire américain, Elon Musk a fait un choix clair en ce qui concerne les prochaines élections présidentielles aux Etats-Unis. Le patron de SpaceX, a indiqué qu’il ne votera pas pour l’actuel locataire de la Maison Blanche.
« Je ne peux pas imaginer voter pour Biden cette fois-ci, » a-t-il écrit sur le réseau social dont il est propriétaire, X.
C’est ainsi qu’il a commenté sa propre interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNBC avant les élections américaines de 2020. À l’époque, son choix était tombé justement sur le chef d’État actuel.
« Je ne voterais pas pour Biden… Je ne dis pas que je voterais pour Trump » a-t-il déclaré.
Ce revirement de Musk s’inscrit dans une évolution politique notable de sa part. Autrefois soutien de Barack Obama et des démocrates, Musk s’est progressivement orienté vers des positions plus conservatrices.
Sa critique du parti démocrate, qu’il considère comme dominé par des extrémistes, contraste avec son refus de soutenir Trump, révélant une position plus centrée et indépendante.
Dans le passé Musk avait également évoqué d’autres figures politiques qui retiennent son attention, comme le gouverneur de Floride Ron De Santis, qu’il avait soutenu , et Vivek Ramaswamy, avec qui il partage certaines vues.
Cependant, il a aussi exprimé son désaccord avec Ramaswamy sur les questions climatiques, montrant une approche nuancée des candidats potentiels.
Concernant la liberté d’expression, un sujet qui lui tient à cœur, Musk a critiqué les démocrates pour ce qu’il perçoit comme une tendance à la censure.
Cette position le place en opposition avec le parti démocrate, qu’il considère maintenant comme plus pro-censure que les républicains, une inversion notable par rapport à ses positions antérieures.
Cette nouvelle posture de Musk, marquant un refus de soutenir Biden dans un futur affrontement électoral avec Trump, souligne le paysage politique américain complexe et en mutation.
Musk, avec ses opinions franches, influence non seulement le monde des affaires et de la technologie, mais également le discours politique, ajoutant une dimension supplémentaire à la course présidentielle de 2024.
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