Au Cameroun, le président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ex international Samuel Eto’o brise enfin le silence face à la révolte des clubs locaux.
Le patron de l’instance dirigeante du football camerounais a enfin décidé de frapper du poing sur la table face aux positions adoptées par des clubs locaux depuis quelque temps.
En effet, le vendredi 23 mai 2025, a eu lieu la session ordinaire du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football sous la présidence de la légende africaine, Samuel Eto’o.
Dès l’ouverture de la séance, le patron de la Fecafoot a tenu à adresser un message ferme et clair aux dirigeants des clubs locaux.
Très connu pour son franc parlé, Samuel Eto’o n’est pas allé du dos de la cuillère et s’est montré très ferme dans ses propos.
Prenant la parole pour son discours d’ouverture, l’ex gloire du ballon rond a dénoncé les manœuvres menées par certains dirigeants de clubs, qui selon ses propos, sabotent les réformes engagées au sein du secteur footballistique camerounais.
Il a par la suite clairement tenu à faire comprendre à ces présidents de club, qu’avec lui, le chantage ne marche pas.
« Je ne cède pas au chantage », a lancé avec détermination l’emblématique ex capitaine des Lions Indomptables du Cameroun.
Pas de favoritisme
Pour Samuel Eto’o, les récents agissements de certains présidents de club témoignent de leur « volonté manifeste de casser la belle dynamique des réformes ».
Il a rappelé aux uns et aux autres que les règles en place régissant le football local et notamment l’organisation des compétitions, ont été librement adoptées par l’Assemblée générale de la Fédération camerounaise de football.
De ce fait, il va sans dire que, ces règles s’appliquent à tous les clubs sans exception.
« Nous tenons le pari de l’organisation de nos compétitions majeures. Notre beau championnat est aujourd’hui l’un des plus attractifs et compétitifs de ces dernières années », a souligné Samuel Eto’o.
Il a par ailleurs, réitéré son engagement à poursuivre les réformes du football camerounais jusqu’au bout n’en déplaise à certains.
Pour rappel, des revendications ont récemment paralysé le championnat professionnel local. Des présidents de clubs ont décidé de boycotter certains matchs d’Elite One.