Une plainte révisée déposée dimanche devant un tribunal fédéral allègue que les magnats du rap Jay-z et Sean « Diddy » Combs ont vi0lé une jeune fille de 13 ans lors d’une fête en 2000.
Le mari de Beyoncé a nié ces allégations sur les réseaux sociaux, fustigeant le procès et le qualifiant de « tentative de chantage » de la part de l’avocat du plaignant.
En effet, dans une déclaration publiée par son label, Roc Nation, il a déclaré qu’il avait le cœur brisé pour sa famille et d’avoir dû expliquer la nature des allégations à sa fille aînée et à celle de Beyoncé, Blue Ivy, 12 ans. Les avocats de Jay-Z n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires de Reuters.
Combs a également nié toutes les allégations portées contre lui, y compris celle-ci, en octobre 2024. Il est actuellement en prison pour des accusations fédérales de trafic s3xuel, pour lesquelles il a plaidé non coupable.
Le procès a été initialement déposé en octobre dans le district sud de New York et ne désignait pas Jay-z comme défendeur à l’époque. Cependant, le procès révisé indique que le rappeur a été identifié comme « Célébrité A » dans la plainte initiale.
Ce qui s’est passé
Le procès allègue que la jeune fille anonyme a été droguée et vi0lée par les 2 rappeurs lors d’une soirée organisée par Combs après les MTV Music Awards en 2000, à New York.
En effet, elle affirme que Jay-Z et Combs l’ont vi0lé à tour de rôle lors de la fête et qu’elle a bu un verre qui l’a rendue étourdie et étourdie.
Elle se serait échappée en frappant Combs au cou alors qu’il l’agressait, puis aurait couru vers une station-service et aurait été récupérée par son père.
Tony Buzbee, l’avocat texan représentant la jeune fille qui a déposé la plainte le dimanche 9 décembre 2024, a effectué au moins 20 poursuites civiles contre Combs, l’accusant d’inconduite s3xuelle. Buzbee a utilisé Instagram, une hotline téléphonique et une conférence de presse pour trouver des clients.
Toutes ses poursuites ont été initialement déposées par des plaignants anonymes. Un juge déterminera si le plaignant dans cette poursuite peut poursuivre sans révéler son identité.
Les propos de Jay-z
Dans sa déclaration, le rappeur a déclaré : “Ces allégations sont de nature si odieuse que je vous implore de déposer une plainte pénale, pas civile !
Quiconque commettrait un tel crime contre un mineur devrait être incarcéré, n’êtes-vous pas d’accord ? Ces victimes présumées mériteraient une véritable justice si tel était le cas.
Cet avocat, sur lequel j’ai fait quelques recherches, semble avoir une habitude de ce genre de théâtre !”
Dans un e-mail adressé à Reuters, Buzbee a déclaré que le procès Jay-z parle de lui-même. “Il s’agit d’une affaire très grave qui sera portée devant les tribunaux”, a écrit l’avocat.
Buzbee, dans son procès révisé, affirme que son cabinet d’avocats avait déjà envoyé au rappeur une lettre cherchant à négocier un règlement.
Jay-z a répondu à cette lettre en intentant une action en justice contre l’avocat et en orchestrant un complot de harcèlement contre Buzbee et d’autres avocats de son cabinet, ce que l’avocat a décrit comme une tactique d’intimidation visant à faire taire son client.