« J’ai dit à notre entraîneur que j’avais un plan pour piéger Messi et quand je l’ai rencontré dans le tunnel, je l’ai… »

Messi président

Crédit Photo : Le Devoir

Par quel moyen arrêter Lionel Messi ? C’est l’interrogation qui taraude l’esprit de plusieurs joueurs et entraîneurs lorsqu’ils affrontent une équipe dans laquelle évolue la Pulga.

L’Argentin avait fait énormément de misères à ses adversaires lors des rencontres surtout dans les années 2010 lorsqu’il était encore très jeune.

Plusieurs techniciens ont avoué avoir réfléchi sur la méthode à utiliser pour le stopper efficacement sans y parvenir.

De José Mourinho à Jürgen Klopp en passant par Arsène Wenger, tous les grands entraîneurs redoutent le talent du capitaine argentin.

Gonzalo Castro, l’ancien milieu de terrain du Bayer Leverkusen et du Borussia Dortmund, a raconté comment il s’est ridiculisé tout seul en voulant piéger Lionel Messi lors d’un match de Ligue des Champions.

« En 2012, quand on avait affronté le Barça chez nous à domicile, on avait perdu sur le score de 2 buts à 1 et durant ce match j’avais évolué à mon poste préférentiel, au milieu de terrain.

Pendant qu’on se préparait pour le match retour, j’ai eu à parler au coach que j’avais trouvé une recette pour barrer la route à Messi. Et qu’on devrait le piéger , au lieu d’évoluer au milieu, j’avais choisi un autre poste, je devrais jouer en tant que latéral à la défense.

Avant le match, dès que je l’ai aperçu dans le tunnel, je l’ai fixé avec un regard étrange pour l’intimider. Mais, bizarrement, il a souri, je me suis dit qu’il ne m’avait pas compris.

J’avais prévu de l’agressivité, mais quand je me suis retrouvé face à lui sur le terrain, j’ai perdu toutes mes recettes pour l’arrêter. Je ne savais pas comment l’arrêter, j’avais l’impression de n’avoir jamais jouer au football.

Il s’amusait avec moi, comme si j’étais un joueur de l’académie. Je me suis senti tellement pitoyable surtout avec le bruit du Camp Nou à chaque fois qu’il me dribblait, j’entendais un énorme bruit qui me rendait faible.

Ce fut une nuit très longue pour moi, et mes coéquipiers. Si, je pouvais revenir en arrière, jamais, je jouerai encore ce match », a raconté l’Allemand.