Une nouvelle fois, l’ex-président sud-africain Jacob Zuma aura frôlé le pire. L’homme fort de 81 ans vient en effet d’échapper à un grave accident de la route qui aurait pu lui être fatal.
Une collision impliquant son véhicule officiel blindé et la voiture d’un automobiliste visiblement ivre.
Un choc impressionnant qui n’a heureusement fait aucune victime, Jacob Zuma et son escorte de sécurité s’en sortant indemnes.
Mais qui alimente déjà les pires spéculations dans un pays en pleine ébullition pré-électorale.
Car l’incident est survenu quelques heures seulement après l’invalidation de sa candidature pour les législatives de mai prochain.
Une décision des autorités électorales qui attise encore un peu plus les tensions au sein de l’Afrique du Sud moderne.
Il faut dire que malgré son départ forcé du pouvoir en 2018, sous le poids des scandales de corruption, l’ancien baron de l’ANC demeure une figure incontournable.
Son ralliement au petit parti d’opposition MK a d’ailleurs été vécu comme une véritable trahison par sa famille politique historique.
Les deux camps s’affrontant désormais sur tous les fronts, y compris devant les tribunaux pour contester la légitimité de cette nouvelle formation jugée trop proche de l’ex-bras armé de l’ANC à l’époque de l’Apartheid.
Dans ce climat insurrectionnel, l’accident impliquant le véhicule de Zuma a inévitablement nourri les pires théories du complot auprès des partisans de l’ancien chef d’État.
Son entourage n’hésitant pas à évoquer une tentative délibérée d’attentat de la part des forces loyales au pouvoir en place.
Une rhétorique pour le moins belliqueuse qui illustre à quel point l’Afrique du Sud vacille en ce moment, au bord de l’implosion entre ses vieux démons du passé et les espoirs d’avenir trahis.
Un climat délétère où même un simple accident peut désormais être instrumentalisé par une classe politique en pleine déliquescence.
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