Le samedi 14 juin 2025, l’Union Européenne s’est dite « très inquiète » et a réitéré son appel à la désescalade et au respect du droit international, au deuxième jour de l’attaque sans précédent d’Israël contre l’Iran, suivie d’une riposte de Téhéran par des tirs de missiles.
Dans un communiqué, les 27 pays membres ont exprimé leur « plus vive inquiétude face à la dangereuse escalade qui menace de déstabiliser le Moyen-Orient suite aux frappes israéliennes contre l’Iran et à la riposte de ce dernier ».
« L’Union Européenne réitère son ferme engagement en faveur de la sécurité régionale, y compris celle de l’État d’Israël« , poursuit le texte diffusé par les services de la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas.
Les 27 appellent « toutes les parties à respecter le droit international, à faire preuve de retenue et à s’abstenir de toute nouvelle mesure susceptible d’entraîner de graves conséquences, telles qu’un éventuel rejet radioactif« .
L’objectif d’Israël est de démanteler les capacités militaires et nucléaires de la République islamique, son ennemi juré.
Le vendredi 13 juin 2025, des frappes israéliennes ont touché plus de 200 sites militaires et nucléaires, tuant plusieurs hauts responsables des forces de sécurité iraniennes.
Pour justifier cette attaque d’ampleur, Israël a affirmé disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique.
L’Iran a riposté dès le vendredi 13 juin 2025 par des tirs de missiles, dont plusieurs ont atteint la région de Tel-Aviv dans le centre d’Israël.
Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, l’Union Européenne a rappelé avoir « toujours clairement indiqué que l’Iran ne doit jamais être autorisé à se doter de l’arme nucléaire« .
Le bloc européen s’est dit « préoccupé par le récent rapport de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique, ndlr), sur la base duquel le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a conclu que l’Iran ne respectait pas ses obligations juridiquement contraignantes en matière de garanties nucléaires« .
“Mais une sécurité durable se construit par la diplomatie, pas par l’action militaire”, a souligné l’UE.
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