Alors que l’offensive israélienne à Gaza continue à s’intensifier malgré les nombreux appels de la communauté internationale, la Belgique a pris une décision drastique à l’encontre d’Israël.
Le mardi 02 septembre 2025, Bruxelles a annoncé sa volonté d’une solution à deux Etats face à l’offensive sans précédent d’Israël Gaza.
En effet, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que la Belgique s’engage à reconnaître un État de Palestine lors de l’assemblée générale des Nations Unies en septembre 2025 à New-York.
Bruxelles a également annoncé plusieurs sanctions drastiques à l’encontre du gouvernement israélien.
»12 sanctions fermes sont prises au niveau national, parmi lesquelles l’interdiction d’importation des produits issus des colonies, la révision de la politique d’achats publics avec des entreprises israéliennes, la restrictions des aides consulaires aux Belges vivant dans les colonies illégales en vertu du droit international, des poursuites judiciaires éventuelles, des interdictions de survol et de transit, la mise sur la liste des « persona non gratae » dans notre pays de deux ministres israéliens extrémistes, de plusieurs colons violents et de leaders du Hamas », a annoncé le chef de la dernière diplomatie belge sur le réseau social X, ex-Twitter.
Suite à cette annonce faite par la Belgique, la réaction d’Israël ne s’est pas faite attendre.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a réagi en qualifiant son homologue belge Bart De Wever de « dirigeant faible ».
Le chef de gouvernement israélien a également souligné que son pays continuera à se défendre en dépit de la pression de la communauté internationale.
« Le Premier ministre belge De Wever est un dirigeant faible qui cherche à calmer le terrorisme islamiste en sacrifiant Israël. Il espère nourrir le crocodile terroriste avant qu’il ne dévore la Belgique. Israël (…) continuera de se défendre », a déclaré Benjamin Netanyahou.
Une déclaration à travers laquelle le Premier ministre d’Israël entend faire comprendre que ce pays ne reculera pas malgré la pression.
Par ailleurs, soulignons qu’en dehors de Bruxelles, la France, Canada et l’Australie ont pris l’engagement de reconnaître un État de Palestine lors de l’assemblée générale des Nations Unies à New-York.
