La mort du président Raïssi pourrait aggraver les tensions entre l’Iran et les États-Unis. Les deux pays, en froid depuis 1979, n’ont plus de relations diplomatiques. Pourtant, l’Iran poursuivait des négociations indirectes avec les États-Unis en dépit des tensions.
Ce lundi 20 mai, l’ancien chef du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a imputé aux États-Unis le crash de l’hélicoptère du président Raïssi.
Selon lui, malgré la décision de la Cour internationale, Washington a imposé un embargo sur la vente d’avions et de pièces d’avions à Téhéran.
« Cet événement sera inclus dans la liste des crimes américains contre l’Iran…
Les États-Unis sont responsables de la tragédie du crash de l’hélicoptère du président », a déclaré Zarif.
Les circonstances du décès du président iranien Ebrahim Raïssi
Le drame est survenu le dimanche 19 mai.
Le président iranien Ebrahim Raïssi est décédé dans un accident d’hélicoptère, aux côtés du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
En outre, le gouverneur de la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental, le représentant du Leader de la Révolution islamique dans la province, ainsi que des gardes du corps, se trouvaient à bord de l’hélicoptère Bell qui s’est écrasé.
L’accident s’est produit dans une zone montagneuse de la province d’Azerbaïdjan oriental, par temps de brouillard.
M. Raïssi, âgé de 63 ans et devenu président en 2021, revenait d’un voyage en Azerbaïdjan voisin où il avait inauguré un barrage.
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