Les États-Unis ont bombardé ce dimanche 22 juin 2025 trois sites nucléaires iraniens, marquant leur entrée directe dans le conflit qui oppose l’Iran à Israël depuis dix jours.
Le président Donald Trump a qualifié cette attaque de « très réussie » et affirme que les installations d’enrichissement nucléaires iraniennes ont été « intégralement détruites ».
Selon le président américain, des avions ont frappé trois des principaux sites nucléaires iraniens : Ispahan, Natanz et Fordo.
Ce dernier site a reçu « une charge complète de bombes » selon Trump. Cette opération militaire représente une escalade majeure dans la crise qui secoue le Moyen-Orient depuis le 13 juin 2025.
La presse internationale exprime sa surprise face à cette décision américaine. Le 21 juin encore, les médias s’interrogeaient sur la période de réflexion que s’était accordée Donald Trump avant d’éventuelles frappes. Aujourd’hui, l’action est accomplie et fait la une des journaux du monde entier.
Le Washington Post titre que Trump affirme la destruction totale des principales installations nucléaires iraniennes. Le président américain a également déclaré que « l’Iran, tyran du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix ».
De son côté, le New York Times annonce que « les États-Unis entrent en guerre contre l’Iran ». Le journal précise que plus de 40 000 soldats américains stationnés dans la région sont désormais en alerte maximale.
Le Pentagone s’attend à des représailles quasi certaines de la part de l’Iran. Cette prédiction s’est rapidement confirmée. En effet, l’Iran a lancé ce matin plusieurs dizaines de missiles sur Israël, causant des dégâts dans plusieurs villes israéliennes.
Les autorités iraniennes ont réagi vivement à l’attaque américaine. Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, a averti que ces attaques auraient « des conséquences sans fin ».
Il a assuré que l’Iran se réservait toutes les options pour riposter. L’Agence de l’Énergie Atomique Iranienne dénonce une « attaque brutale » contraire au droit international et au Traité de non-prolifération nucléaire.
L’agence de presse iranienne Mehr News Agency annonce « une nouvelle vague de frappes aériennes en représailles contre Israël ». Téhéran a lancé un avertissement sévère : tout pays fournissant du matériel militaire à Israël sera considéré comme complice. Les États-Unis figurent évidemment en tête de cette liste.
Du côté israélien, la satisfaction est de mise. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu félicite Trump et les États-Unis. Il qualifie le président américain de « leader courageux du monde libre » et d’« ami formidable d’Israël ». Pour le Jerusalem Post, cette attaque représente non seulement un succès militaire mais aussi diplomatique.
L’attaque américaine fait également réagir aux États-Unis mêmes. Plusieurs élus démocrates dénoncent ouvertement cette action militaire.
Bernie Sanders, ancien candidat à la présidentielle, qualifie l’attaque d’« alarmante et inconstitutionnelle ». Le député Ro Khanna accuse Trump d’avoir « frappé l’Iran sans l’autorisation du Congrès ».
En Europe, les journaux analysent cette escalade. Le Sunday Times publie la carte des sites visés, soulignant que seules les forces américaines pouvaient atteindre le site souterrain de Fordo. Le Guardian met l’accent sur les critiques des démocrates américains qui réclament un retour immédiat du Congrès à Washington.
Brett McGur, ancien haut responsable des missions Moyen-Orient à la Maison-Blanche, révèle sur CNN que cette attaque était « mûrie et répétée depuis des années ». Il explique que cette option s’est transmise d’une présidence à l’autre, avec l’espoir qu’elle n’aurait pas à servir.
Donald Trump maintient la pression sur l’Iran. Il déclare qu’il « reste d’autres cibles » et que si la paix n’arrive pas rapidement, « elles seront aussi visées, rapidement, avec précision et efficacité ». Cette menace inquiète la communauté internationale.
Le secrétaire général des Nations unies parle d’une « dangereuse escalade qui représente une menace directe pour la paix et la sécurité dans le monde ». L’Union européenne exhorte « toutes les parties à faire un pas en arrière » face à cette situation explosive.
Cette intervention militaire américaine transforme radicalement la nature du conflit. Ce qui était initialement un affrontement entre Israël et l’Iran devient désormais une confrontation impliquant directement les États-Unis. L’escalade militaire semble inévitable, alors que ce matin même, Israël et l’Iran échangent de nouveau des tirs de missiles.