La situation au Brésil choque et fait parler beaucoup de monde.
En effet, depuis plusieurs heures, ce dimanche 8 janvier, des vidéos circulent sur la toile. Ces dernières montrent l’invasion du Congrès, du palais de la Présidence et de la Cour Suprême par des manifestants.
Ces derniers se revendiquent comme de fidèles supporters de Jair Bolsonaro.
Et la défaite de ce dernier aux récentes présidentielles les a fait sortir dans la rue.
Le présent cas ressemble énormément à ce qu’il s’est passé aux États-Unis à la suite de l’élection de Joe Biden.
C’est d’ailleurs cette même ressemblance qui a poussé le gouvernement américain à mettre son grain de sel dans ces émeutes.
C’est ainsi sans surprise que Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale américaine, condamne les actions des militants.
« La démocratie brésilienne ne sera pas ébranlée par la violence », a-t-il écrit sur Twitter.
De plus, Jake Sullivan n’est nullement le seul responsable américain à montrer son aversion envers ces manifestations.
Joaquín Castro, le représentant des démocrates au Congrès, ira jusqu’à attaquer Trump au passage.
« Les terroristes et les fascistes nationaux ne peuvent pas être autorisés à utiliser le manuel de Trump pour saper la démocratie », a commencé Castro.
Il finira même par demander l’extradition de Jair Bolsonaro.
« Les États-Unis ne devraient pas être un refuge pour cet autoritaire qui a inspiré le terrorisme intérieur au Brésil », a-t-il terminé.
Pour rappel, Bolsonaro n’est toujours pas revenu après s’être envolé pour les USA à la veille de l’investiture de Lula.