Dans un marché en plein essor où Starlink domine, le Bénin s’apprête à devenir un gendarme.
En effet, le régulateur des télécoms (ARCEP) au Bénin vient de fixer un cadre strict pour les fournisseurs d’accès internet par satellite, comme Starlink récemment arrivé dans le pays.
Dans une décision rendue publique le 11 avril, l’Autorité prévient : un délai de 6 mois est accordé aux opérateurs déjà actifs pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation.
Fini le far west dans ce secteur en passe de révolutionner l’accès au numérique sur le continent.
Désormais, « les fournisseurs de services à partir de réseaux non terrestres doivent exercer dans le respect des textes en vigueur », l’accent étant mis sur la sécurité des réseaux, la protection des données personnelles et les déclarations préalables obligatoires.
Une nécessaire mise au pas pour un marché qui suscite un intérêt croissant, tant chez les consommateurs que chez les opérateurs historiques ou les États eux-mêmes.
À l’image du géant Starlink qui a obtenu sa licence d’exploitation béninoise en novembre 2023.
Présentes dans les zones les plus reculées, ces connexions par satellites offrent une couverture inégalée, palliant les défaillances des infrastructures terrestres et sous-marines traditionnelles.
Un atout indéniable dans une région où l’accès au numérique reste un défi majeur.
Mais le Bénin ne compte pas laisser faire n’importe quoi. En réglementant dès à présent ce segment émergent, l’ARCEP marque les limites et entend bien garder la main sur l’expansion de l’internet par satellites sur son territoire.
Une posture ferme pour mieux accompagner cette nouvelle disruption numérique.
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