Au lycée Maria Deraismes, situé dans le 17ème arrondissement de Paris, une scène pour le moins insolite s’est déroulée ce 10 mai. Un professeur de l’établissement a procédé à la destruction de pas moins de 63 copies de baccalauréat, brûlées devant le lycée.
Cette action surprenante a été menée afin de dénoncer la réforme de l’Éducation Nationale ainsi que l’organisation du baccalauréat tel qu’il est prévu pour l’année 2023.
C’est le compte CERFIA sur Twitter qui a révélé cette information, rapportant que l’enseignant avait été placé en garde à vue suite à son action.
Le professeur en question a également incité ses élèves à se joindre à lui en brûlant d’autres copies, mais ces derniers ont décliné l’invitation.
Cette action radicale s’inscrit dans la continuité des nombreux mouvements sociaux et des manifestations qui ont secoué la France ces derniers mois, en particulier dans le secteur de l’éducation.
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En effet, les enseignants se mobilisent pour défendre leur profession et dénoncer la réforme des retraites.
S’il est compréhensible que certains professionnels de l’éducation manifestent leur mécontentement, cette action a néanmoins suscité l’indignation de nombreux internautes.
Ceci pose la question de la façon dont la colère doit être exprimée, et des limites éthiques à respecter dans le cadre du militantisme.
Ce geste choquant a donc suscité une vive émotion et a été largement relayé sur les réseaux sociaux. Il choque, il interroge, mais ne fait pas nécessairement avancer les choses.
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