L’insécurité grandissante inquiète les autorités africaines. Les armées nationales mettent la main à la pâte. Elles se donnent pour but d’éradiquer le problème.
En Centrafrique, des arnaqueurs mènent la vie dure à la population. Les forces armées centrafricaines ont décidé de traquer les arnaqueurs qui créent l’insécurité urbaine dans la ville de Bangui.
Les autorités ont lancé une grande opération, ils ont ainsi appréhendé cinq arnaqueurs le 13 décembre 2024 à Bangui.
Le Porte-parole de l’État major des FACA, Augustin Ndango-Kpako rapporte, que « cette mission a été confiée à la garnison de l’armée nationale, par le Chef d’État major des Forces Armées Centrafricaines ».
Et il continue en parlant du fait qu’il « s’attendait à ce résultat présenté à la Presse Centrafricaine » à Bangui.
Selon le Porte-parole de l’Armée, les arnaqueurs semblent bien organisés « ceux-ci disposent d’une base de données en répertoire téléphonique de presque toutes les autorités ».
Le mode d’emploi de ces criminels consiste « à contacter ces autorités en proposant des services illusoires ou tout simplement, de leur soutirer de l’argent », rapporte Augustin Ndango-Kpako.
D’autre part, il affirme que « le cerveau de ces malfaiteurs avait la capacité grâce à sa voix, d’imiter une femme, un prête ou n’importe quel citoyen Centrafricain ».
Ces malfaiteurs cibleraient particulièrement des personnalités importantes : « Leur cible majoritairement constituée des autorités politiques et quelques citoyens fortunés de la ville de Bangui », précise Augustin.
Pour finir, Augustin Ndango-Kpako exprime que « les opérations de traque se poursuivent toujours dans la ville de Bangui ». Le but de l’armée nationale est de « garantir la tranquillité des citoyens dans la ville de Bangui ».