Industries chimiques : ce pays africain va gagner plus de 22 milliards

Industries chimiques ce pays africain va gagner plus de 22 milliards

Crédit photo : DR

La société publique des industries chimiques d’Égypte devrait rapporter cette année plus de 22 milliards (387 000 992,00 euros).

Le ministre égyptien des Travaux Publics, Mohamed Shimi, a présidé l’Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire de la Société Holding des Industries Chimiques, afin d’adopter le budget de planification pour l’exercice 2025/2026 et de valider les projets d’expansion à venir.

Ce budget s’inscrit dans la stratégie « Égypte 2030 » et vise à dynamiser l’industrie chimique nationale, avec un fort accent mis sur la modernisation, l’efficacité et les partenariats publics-privés.

Selon les projections, les revenus de la société devraient atteindre 22,4 milliards de livres égyptiennes, pour un bénéfice net estimé à 7,1 milliards, et des exportations chiffrées à 10,3 milliards.

Cette progression repose notamment sur la réactivation d’anciennes usines, l’introduction de nouveaux produits industriels, et l’ouverture vers des marchés internationaux.

Le ministre a rappelé l’importance stratégique de cette société qui possède un portefeuille d’entreprises solides, jouissant de marques reconnues et de capacités productives diversifiées.

Il a insisté sur l’optimisation des ressources, la modernisation technologique, et la localisation des industries, tout en réduisant la dépendance aux importations.

Il a également souligné l’importance de la formation du personnel, du développement durable et de l’amélioration des normes environnementales et de sécurité.

Le comptable Emad El-Din Mustafa, dirigeant exécutif de la holding, a détaillé les projets d’investissement, parmi lesquels :

  • La construction de nouvelles usines d’acide nitrique et de nitrate d’ammonium par KIMA ;
  • La relance d’une usine de ferrosilicium après cinq années d’arrêt ;
  • Le plan de redémarrage de Delta Engrais, avec réparation des installations d’ammoniac et d’urée ;
  • La réhabilitation du compresseur d’ammoniac d’Al-Nasr Fertilizers pour doubler la production ;
  • Un projet d’ammoniac vert en partenariat avec le secteur privé ;
  • Le lancement de nouveaux produits chimiques, dont des grains de chlore, fils d’acier précontraints (PC Wire), freins de métro et accessoires de trains ;
  • Le développement de l’entreprise Narobin dans une logique d’expansion industrielle durable.

Enfin, l’Assemblée Générale extraordinaire a validé l’augmentation du capital autorisé de la holding, qui passe de 10 à 18 milliards de livres, et le capital versé, de 9 à 17 milliards, afin de soutenir les ambitions d’investissement et renforcer la compétitivité des industries publiques dans le secteur chimique.

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