Le 9 décembre 2024, le gouvernement sénégalais a pris une décision forte en ce qui concerne la transformation des matières premières.
Selon l’entretien du ministère de l’Industrie et du commerce avec les médias sénégalais, le ministre explique la nécessité de mettre des garde-fous pour la prospérité des projets industriels locaux.
Par ses mots, « Si nous voulons développer une industrie locale, il faut la protéger », il compte interdire les exportations des matières premières.
Serigne Guèye Diop justifie cette décision par le que « des pays comme la Chine, le Japon ou les États-Unis protègent leur marché par des taxes » alors il se demande « pourquoi le Sénégal ne le ferait-il pas ? »
Pour se conformer à cette décision, des mesures seront mises en place. Au rang des dispositions prévues, un accent marqué est mis sur l’interdiction d’importer des vêtements d’occasion.
Le ministre observe le ridicule de la situation en expliquant qu’ « ils exportent du cuir brut et le réimportent ensuite pour le traiter. Cette logique est incompréhensible ».
L’industrie du Sénégal ne contribue qu’à 25 % au produit intérieur brut national. Avec l’interdiction des exportations des matières premières et celle de l’importation de certaines denrées que le Sénégal peut produire lui-même, ce taux peut augmenter considérablement.
Le coton par exemple représente la troisième source des recettes d’exportations agricoles du pays. Les dérivés du coton sont multiples et constituent un marché lucratif.
Il est donc nécessaire voir primordiale que le Sénégal développe un industrie locale fort et protégé.