En 2024/2025, l’Égypte a exporté pour 1,5 milliard de dollars de médicaments, et elle vise à doubler ce chiffre d’ici 2030 pour atteindre 3 milliards de dollars.
Cette ambition a été rappelée le 7 août 2025 par le Dr Khaled Abdel Ghaffar, Vice-Premier ministre et ministre de la Santé.
L’Égypte se distingue en Afrique : elle fabrique elle-même 91 % des médicaments consommés sur son territoire et n’en importe que 9 %. Cette information a été annoncée par le gouvernement le 2 juin 2025.
En 2024, les médicaments égyptiens ont été envoyés dans plus de 147 pays, notamment en Arabie saoudite, en Espagne et en Allemagne.
Aujourd’hui, le pays compte 179 usines pharmaceutiques, ce qui montre une forte croissance du secteur.
L’Égypte veut devenir un leader de l’industrie pharmaceutique en Afrique, au Moyen-Orient et au-delà.
Pour y arriver, le ministre de la Santé, le Dr Khaled Abdel Ghaffar, a réuni jeudi les responsables du secteur pour faire le point sur deux sujets importants : comment assurer l’approvisionnement régulier du pays en médicaments, et comment rembourser l’argent dû aux entreprises qui les fabriquent.
Autour de la table, plusieurs hauts responsables étaient présents, notamment le ministre des Finances et les dirigeants des organismes chargés d’acheter les médicaments et de surveiller leur qualité.
Le ministre a rappelé qu’il était essentiel que les médicaments soient toujours disponibles, surtout les plus urgents comme ceux contre le diabète, le cancer ou à utiliser en cas d’urgence.
Il a demandé une meilleure organisation des livraisons et des budgets pour que les médicaments soient bien répartis dans toutes les régions du pays.
Il a aussi insisté sur le fait qu’il fallait surveiller régulièrement les stocks et renforcer les réserves pour éviter les ruptures. Des efforts sont également faits pour que l’Égypte produise plus de médicaments localement et dépende moins des importations.
La réunion visait aussi à trouver des solutions pour rembourser progressivement les dettes des entreprises pharmaceutiques, afin qu’elles puissent continuer à produire sans difficulté.
Enfin, il a souligné que l’État veut renforcer le travail en commun entre les secteurs public et privé, pour soutenir l’industrie locale, offrir des médicaments de qualité à tous, et à des prix abordables.