C’est une nouvelle qui devrait réjouir les populations et les autorités du Burkina Faso. L’industrie minière du pays se porte bien.
Elle permet au pays de gagner des milliards de FCFA depuis quelques années. Selon un récent rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le secteur des mines a rapporté pas moins de 650 millions $ (383,5 milliards FCFA) en 2021 aux caisses de l’État burkinabè.
Toujours selon le rapport de l’ITIE, la production aurifère au Burkina Faso a connu une hausse de 6 % en 2021 pour atteindre 67 tonnes.
Si l’on prend en compte les ressources générées par le zinc et l’argent, on comprend alors pourquoi le domaine minier représente le fer de lance de l’économie burkinabè. En outre, les exportations du secteur s’élèvent à 2 250 milliards FCFA en 2021.
Vous l’aurez donc compris, le potentiel minier du Burkina Faso est immense. D’après des sources concordantes, le secteur va engranger encore plus de bénéfices pour le pays dans les années à venir.
Pour l’année 2024, les chiffres devraient s’améliorer.
Convaincu de ce que l’industrie minière rapporte gros au pays, le président de transition burkinabè a décidé de mettre en place un dispositif pour produire plus d’or, de zinc, d’argent, de phosphate et d’autres minerais de carrière.
Concernant l’or, Ibrahim Traoré va installer une usine de transformation au Burkina Faso.
La rente minière a permis de créer un écosystème favorable à l’optimisation des autres secteurs clés de l’économie nationale. En outre, des domaines tels que l’Élevage, l’Agriculture, l’Artisanat ont connu des investissements structurants.
Les bénéfices générés par l’activité minière ont aussi permis l’investissement qualitatif dans des infrastructures sociales comme les hôpitaux, les écoles, les sites récréatifs.
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