Ralentir le vieillissement, c’est l’objectif poursuivi par les chercheurs depuis des décennies.
C’est dans cette perspective que de nombreuses études et recherches sont menées pour ralentir le vieillissement.
Bonne nouvelle, des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont réalisé une découverte révolutionnaire en prolongeant de manière significative la durée de vie cellulaire grâce à la biologie synthétique.
L’étude, publiée le 28 avril 2023 dans la revue Science, décrit comment l’équipe de recherche a réussi à manipuler génétiquement les processus du vieillissement cellulaire pour augmenter la longévité des cellules.
Les chercheurs ont étudié les levures Saccharomyces cerevisiae comme modèle pour le vieillissement des cellules humaines. Ils ont développé et utilisé des techniques microfluidiques et de microscopie en temps réel pour suivre le vieillissement des cellules tout au long de leur durée de vie.
L’équipe a découvert que les cellules ne vieillissent pas nécessairement de la même manière. Sous le contrôle d’un circuit central de régulation des gènes, certaines cellules vieillissent par dégradation progressive de l’ADN, tandis que d’autres le font par déclin des mitochondries, les unités de production d’énergie des cellules.
Pour prolonger la durée de vie cellulaire, les chercheurs ont modifié génétiquement le circuit de régulation des gènes responsables du vieillissement. Ils ont créé une boucle de rétroaction négative qui retarde le processus de vieillissement.
Le circuit modifié fonctionne comme une horloge biologique, appelée oscillateur génétique, qui force la cellule à passer périodiquement entre deux états de vieillissement préjudiciables, évitant ainsi un engagement prolongé dans l’un ou l’autre et ralentissant ainsi la dégénérescence cellulaire.
Ces avancées ont abouti à une extension considérable de la durée de vie cellulaire, établissant un nouveau record en matière d’extension de la vie grâce à des interventions génétiques et chimiques.
« Nos résultats établissent un lien entre l’architecture du réseau génique et la longévité cellulaire qui pourrait conduire à la conception rationnelle de circuits géniques pour ralentir le vieillissement », soulignent les chercheurs dans leur étude.
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