La Banque mondiale vient de réaffirmer sa confiance dans le potentiel de la Tunisie, par la voix de son vice-président pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Ousmane Dione.
La comparaison avec Singapour n’est pas anodine : comme la cité-État asiatique, la Tunisie pourrait capitaliser sur sa position stratégique, ses ressources humaines qualifiées et son orientation vers l’innovation technologique pour devenir un hub régional.
Cette ambition se concrétise par un engagement financier substantiel de la Banque mondiale, qui prévoit un investissement annuel de 600 millions de dollars sur les cinq prochaines années.
La transition énergétique constitue l’un des axes majeurs de cette transformation.
La Tunisie, qui bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel, pourrait non seulement développer ses capacités en énergies renouvelables, mais aussi créer une véritable industrie autour des technologies vertes.
Le projet ElMed témoigne de cette volonté de faire du pays un acteur incontournable dans ce secteur.
La modernisation numérique représente un autre levier crucial, avec la perspective de créer des milliers d’emplois qualifiés et d’attirer des investissements internationaux.
Le pays mise également sur son excellence agricole, notamment dans la production d’huile d’olive, pour renforcer sa position sur les marchés mondiaux.
La Banque mondiale plusieurs domaines stratégiques
Pour concrétiser ces ambitions, la Tunisie entreprend une modernisation profonde de ses infrastructures et de son administration.
La digitalisation des services publics vise à réduire les coûts de transaction et à améliorer la gouvernance. Le développement urbain occupe aussi une place centrale, avec des investissements prévus dans les transports publics et la mobilité urbaine.
Le programme de la Banque mondiale cible également des secteurs essentiels comme la santé, l’accès à l’eau potable et la sécurité alimentaire, créant ainsi un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique.