L’Office des céréales de Tunisie vient de conclure une transaction commerciale de grande envergure sur les marchés internationaux.
Vendredi 7 novembre 2025, l’organisme public a acquis 75 000 tonnes d’orge fourragère destinées à l’alimentation du cheptel national. Cette opération intervient dans un contexte où le pays cherche à sécuriser ses approvisionnements en céréales.
Les modalités de l’accord révèlent une stratégie d’achat diversifiée. Le contrat se répartit en trois cargaisons distinctes de 25 000 tonnes chacune. La première provient de Russie. Le prix s’établit à 257 dollars la tonne, coût et fret inclus. C’est Euro Commodities qui a décroché cette vente, proposant le tarif le plus compétitif de l’appel d’offres.
Les deux autres lots offrent davantage de souplesse quant aux origines d’approvisionnement. Enfin, cette flexibilité permet à l’Office des céréales de s’adapter aux conditions du marché mondial.
Le négociant italien Casillo a remporté l’une de ces cargaisons pour 268,49 dollars la tonne, tandis que Bunge a obtenu le dernier lot à 267,25 dollars. Des opérateurs européens ont confirmé ces informations, bien que les prix et volumes définitifs puissent encore faire l’objet d’ajustements.
Le calendrier de livraison s’étend du 25 novembre au 30 décembre prochain. Ces délais varient selon la provenance géographique des céréales. Cette fenêtre temporelle répond aux besoins immédiats de l’élevage tunisien, particulièrement sensible aux tensions sur les marchés agricoles mondiaux.
L’orge fourragère représente un pilier de l’alimentation animale en Tunisie. Le pays maintient une politique d’importations régulières pour compléter sa production locale.
Les négociants estiment que les livraisons interviendront selon les modalités habituelles des appels d’offres internationaux de l’Office. Cette transaction s’inscrit dans une stratégie plus vaste de sécurisation des approvisionnements céréaliers.
Bref, le secteur agricole tunisien reste tributaire des cours internationaux et des disponibilités sur les marchés mondiaux. Cette transaction de 75 000 tonnes témoigne des volumes nécessaires pour satisfaire la demande intérieure.
Les écarts de prix entre les trois lots, bien que modérés, reflètent les différences de coûts logistiques et les primes liées aux origines géographiques.
L’Office des céréales poursuit ainsi sa mission d’approvisionnement du marché national en denrées stratégiques. Les prochaines semaines confirmeront la bonne exécution de ces contrats et leur impact sur la disponibilité de l’aliment pour bétail dans les régions d’élevage du pays.