Dans un entretien accordé à « Meet the Press », le président élu des États-Unis, Donald Trump, vient de dévoiler sa vision radicale de la politique d’immigration qui devrait faire mal à de nombreux africains.
En effet, la politique que le président élu veut instaurer dès son retour à la Maison-Blanche pourrait vite être porteur de mauvaise nouvelle pour certains africains.
Concrètement, le président élu Donald Trump affirme sans détours qu’il n’y a « pas d’autre choix » que de procéder à des expulsions massives des personnes en situation irrégulière.
Cette politique pourrait même affecter les familles dont certains membres sont citoyens américains.
Plus frappant encore, Trump envisage de mettre fin au droit du sol, un principe constitutionnel fondamental inscrit dans le 14ᵉ amendement.
Notons que cette nouvelle orientation politique d’immigration de Donald Trump soulève des questions cruciales pour les diasporas africaines établies aux États-Unis.
La stratégie d’expulsion, qui débuterait par les personnes ayant un casier judiciaire avant de s’étendre à d’autres catégories d’immigrés, pourrait particulièrement impacter les familles mixtes, très nombreuses dans les communautés africaines.
Dans sa vision de « l’Amérique d’abord », Trump propose une approche qu’il qualifie d’« humanitaire » : plutôt que de séparer les familles, il suggère leur expulsion collective, y compris pour les membres en situation régulière.
La position, présentée comme une alternative à la politique controversée de « tolérance zéro » de son premier mandat, soulève néanmoins de sérieuses préoccupations en matière de droits humains.
Paradoxalement, Trump adopte une position plus nuancée concernant les « Dreamers », ces jeunes arrivés enfants aux États-Unis.
Il se dit prêt à collaborer avec les démocrates pour trouver une solution, reconnaissant leur intégration et leur contribution à la société américaine.