La boxeuse professionnelle algérienne Imane Khelif a décidé de saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) face à cette décision de World Boxing.
En effet, l’organisation mondiale qui réglemente la boxe amateur a récemment annoncé l’instauration dans nouvelle politique dans cette discipline sportive.
La nouvelle politique introduit un test génétique obligatoire pour toutes les athlètes féminines de plus de 18 ans, avant les championnats du monde de boxe.
Plus précisément, ledit test permettra de déterminer le sexe réel des athlètes féminines à la naissance.
Cela entend éviter de faire participer des transgenres nés homme, à des compétitions destinées entièrement aux femmes.
Ainsi, avec cette nouvelle mesure instaurée par la World Boxing, les athlètes féminines devront prouver qu’elles sont réellement femme et pas homme.
Si pour l’organisation internationale, il s’agit d’un gage d’intégrité sportive, la boxeuse algérienne Imane Khelif ne le perçoit pas de cet œil.
En effet, la championne olympique des moins de 66 kg en 2024 s’insurge contre ces tests de féminités exigés.
Elle a décidé de contre-attaquer en déposant une plainte contre World Boxing pour cette nouvelle politique, auprès du Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne en Suisse.
Selon la presse internationale, l’Algérienne désire prendre part au championnat du monde de Boxe qui se tiendra ce mois à Liverpool, sans avoir à passer le test de féminité.
La sportive algérienne réclame donc l’annulation de cette nouvelle politique.
Mais à en croire TV5 MONDE, « la requête de la championne olympique n’a aucune chance d’aboutir. Imane Khelif ne pourra pas participer aux championnats du monde, faute de test. La plainte devant le TAS n’est pas suspensive ».