Le défenseur emblématique du PSG, Marquinhos révèle pourquoi l’Inter Milan a perdu la finale de la Ligue des Champions.
A la fin de la rencontre, il a évoqué l’Inter, leur adversaire en finale qu’ils ont totalement écrasé : « Je ne m’attendais pas à ce score (5-0).
Je ne sais pas si nous méritions tous ces buts. L’Inter a une équipe incroyable qui méritait d’être ici. Nous avons marqué très rapidement et ça a été la clé du match. Ils ont dû sortir un peu de derrière et nous avons profité des espaces. Nous avons été très efficaces ».
De nombreux médias sportifs partagent cette analyse de Marquinhos qui a livré un match XXL contre l’Inter Milan en Ligue des Champions.
Après une dizaine d’années d’attente, le PSG est désormais sur le toit de l’Europe, après son humiliation infligée à l’Inter Milan samedi 31 mai à l’Allianz Arena de Munich. Une performance XXL saluée par la presse internationale, à commencer par le Daily Mail. « Les Italiens massacrés, le PSG champion d’Europe avec style », écrit le média britannique. « Ils n’ont pas seulement battu l’Inter ici à Munich, ils l’ont complètement anéanti. Une prestation honteuse de la part de la vieille équipe italienne, mais ma parole, quelle domination nous venons d’assister de la part des Parisiens ».
Un chef d’orchestre nommé Luis Enrique
As salue une victoire à « 2,283 milliards d’euros », en référence à la somme investie depuis l’arrivée de QSI. « Cet entraîneur qui a fait comprendre à l’émir et à Al Khelaïfi que la gloire s’obtient sur le banc, et non auprès des stars.
Son projet, plus footballistique que médiatique, a une fois de plus donné raison aux connaisseurs: dans ce sport, les stratèges gagnent et les mégalomanes perdent. Toujours. Ce que Mbappé, Neymar, Messi, Dani Alves, Ibrahimovic, Beckham, Di María ou Cavani n’ont pas pu réaliser, ces jeunes talents l’ont réalisé en dessinant une finale incommensurable sur le green de Munich.
Ils ont laissé l’Inter sans rien, déchiqueté en défense comme ils l’avaient été contre le Barça en demi-finale, mais sans aucun signe de pouvoir mordre la jugulaire à aucun moment comme ils l’ont fait contre les Catalans. »
Marca met en avant le « chef d’oeuvre » de Luis Enrique. « La vérité est que Luis Enrique a construit une équipe capable de gagner beaucoup plus s’il maintient ce niveau. Un groupe d’excellents joueurs qui jouent avec cœur et se battent comme s’ils jouaient pour éviter la relégation. »
Un discours qui va dans le sens de celui de Steven Gerrard. « Luis Enrique mérite-t-il d’être mentionné au même titre que Carlo Ancelotti, José Mourinho ou Pep Guardiola ?La réponse est oui, a déclaré l’ancien joueur de Liverpool sur TNT Sports. Cette équipe qu’il a créée et mise sur pied au cours des deux dernières années peut vous battre de n’importe quelle manière. Le talent de cette équipe est un groupe spécial de joueurs et ils sont également entraînés par une personne spéciale. »
Sky Sports Germany a apprécié le « football offensif irrésistible » proposé par le PSG, incarné par « un adolescent exceptionnel » nommé Désiré Doué, élu homme du match après son doublé et sa passe décisive ce samedi. Paris « a chassé les mauvais esprits de sa seule apparition en finale » (2020 face au Bayern).
L’Italie sans pitié avec l’Inter
Balayés par le PSG après une demi-finale irréelle face au Barça, les intéristes ont coulé, pas aidés par les choix de Simone Inzaghi. « Quelque chose s’est brisé et s’est terminé ce soir. Le numéro zéro tant redouté en termes de titres (hors Coupe du monde des clubs). En mars, après Feyenoord, Inzaghi a levé trois doigts pour indiquer le ‘triplé’. Il ne lui restait plus que son poing », écrit la Gazzetta Dello Sport.
« Pour les Nerazzurri, une lourde défaite qui restera dans l’histoire », critique Tuttosport. Record avec la pire défaite en finale, une nouvelle défaite après celle d’il y a deux ans contre Manchester City à Istanbul » après un début de match « choquant » où les coéquipiers de Lautaro Martinez ont été « en chute libre ».
« Les Parisiens à jamais les deuxièmes »
Si l’Italie est en pleine gueule de bois, le triomphe est total pour les médias français après une quête « longue, ardue et parfois démotivante », comme le résume L’Équipe. « Une ultime marche à la hauteur d’une campagne à élimination directe rondement menée, après les cahots connus en phase de ligue par l’équipe construite pierre par pierre par Luis Enrique. »
Du côté de la presse phocéenne, on n’oublie pas que l’OM reste à jamais les premiers à avoir soulevé la Coupe aux grandes oreilles. « Le club de la capitale restera à jamais le deuxième », rappelle La Provence. « L’OM a un successeur au palmarès de la C1. Mais qu’on ne s’y trompe pas, les Marseillais resteront à jamais les premiers à s’être installés tout en haut du foot européen. »