Le trio composé de Mohamed Salah, Sadio Mané et Roberto Firmino a illuminé le football européen et conquis les fans dans le monde entier au cours des six dernières années. Si sur le terrain, ils arrivaient à se trouver les yeux fermés, tout n’était pas toujours rose, surtout entre Mané et Salah comme l’a laissé entendre Roberto Firmino.
À de nombreuses reprises, des tensions ont été entrevues entre le Sénégalais et l’Égyptien. La plupart du temps, c’est l’égoïsme de Salah qui était à l’origine de ces prises de bec. En effet, le meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League avait pris la mauvaise habitude de ne pas passer le ballon à ses coéquipiers démarqués et en meilleure position que lui, ce qui avait pour don de mettre Mané en rogne.
Des suppositions confirmées par Roberto Firmino parti cette saison du côté de l’Arabie Saoudite. Dans son livre intitulé « Si Senor : Mes années à Liverpool », Firmino a révélé qu’il était le mieux placé pour voir si quelque chose n’allait pas entre ces coéquipiers dans l’attaque des Reds. « Je connaissais très bien ces gars, peut-être mieux que quiconque. C’était moi sur le terrain, en plein milieu d’eux. J’ai vu de mes propres yeux les regards, les grimaces, le langage corporel, l’insatisfaction lorsque l’un était en colère contre l’autre. Je pouvais le sentir », a-t-il commencé. Il est ensuite revenu sur le style de jeu égoïste de Sallah que n’appréciaient pas plusieurs personnes dans l’équipe poussant Jürgen Klopp a se pencher sur le sujet.
« Je ne sais pas s’il en était conscient ou non, mais Salah frustrait tout le monde lorsqu’il ne passait pas le ballon. Je savais comment gérer cette situation mieux que quiconque. Klopp a abordé ce problème devant nous tous : lorsqu’un coéquipier était dans une meilleure position, le ballon devait lui être passé. C’était une consigne claire visant Salah. Au fil des années, je dois dire que cet aspect de son jeu s’est considérablement amélioré. Il a progressivement appris à être moins égoïste et plus coopératif – même s’il est un attaquant, un buteur, et que chaque buteur a tendance à être un peu gourmand dans la quête d’un but. C’est normal », a-t-il poursuivi.
Dans la suite de son livre, Firmino révèle que les Salah et Mané ne se parlaient pas trop et ne partageaient pas une relation amicale, mais n’étaient pas également en froid continuel et échangeaient une fois en passant, gardant un esprit professionnel irréprochable.
« … Ils n’ont jamais été les meilleurs amis ; chacun restait seul. Il était rare de les voir parler tous les deux et je ne sais pas si cela avait à voir avec la rivalité égypto-sénégalaise dans les compétitions africaines. Je ne sais vraiment pas. Mais ils n’ont jamais cessé de parler, n’ont jamais rompu leurs liens. Ils ont toujours agi avec le plus grand professionnalisme », a écrit Roberto Firminho.
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Celui que les journalistes appelaient affectueusement « Bobby » n’a pas oublié de faire mention de son rôle de pacificateur au sein du trio. Il a laissé entendre qu’il comprenait toujours pourquoi Klopp arrivait plus facilement à le remplacer que les deux autres mastodontes afin de ne frustrer aucun d’entre eux et que cela ne l’a jamais dérangé.
« Je n’ai jamais pris parti. C’est pour ça qu’ils m’aiment : j’ai toujours passé le ballon aux deux ; ma préférence allait à la victoire de l’équipe. Beaucoup se concentrent sur ce que j’ai apporté au trio offensif en termes tactiques, mais l’élément humain était peut-être tout aussi important : mon rôle de pacificateur et d’unificateur. Si je ne le faisais pas, cela n’aurait été que des tempêtes entre eux deux sur le terrain », a déclaré Firminho.
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