Après avoir radié de l’armée plusieurs officiers, le Capitaine Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina Faso a pris une nouvelle décision pour renforcer la surveillance du pays.
En effet, le Conseil des ministres burkinabè s’est réuni en séance ordinaire à Ouagadougou le mercredi 13 novembre 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso.
La session a permis de délibérer sur plusieurs dossiers, d’entendre une communication orale, de procéder à des nominations et d’autoriser certaines missions à l’étranger.
Parmi les décrets adoptés, l’un établit un cadre juridique pour l’Agence nationale de surveillance du territoire (ANST).
Le Burkina Faso se dote d’une agence nationale de surveillance du territoire
Le Burkina Faso fait partie des pays africains qui font actuellement face aux attaques terroristes. Ce fléau a eu des répercussions sur le plan politique, social et économique.
En 2022, un coup d’Etat a mis fin au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré. Son tombeur, Damiba, a perdu le pouvoir à son tour huit mois plus tard.
Le pays, actuellement dirigé par le capitaine Traoré, a annoncé son retrait de la CEDEAO en début d’année. Avec ses voisins (Mali et Niger), il a formé l’Alliance des Etats du Sahel.
Le Burkina s’est aussi détourné de la France pour renforcer ses alliances avec la Russie et d’autres pays afin d’acquérir des armes sophistiquées pour lutter contre le terrorisme.
Dans la foulée, le gouvernement a décidé d’officialiser ce mercredi 13 novembre 2024 l’Agence nationale de surveillance du territoire.
Cette agence a pour mission principale de renforcer la sécurité nationale en assurant une surveillance aérienne continue du territoire. Ainsi, des aéronefs seront déployés afin de débusquer les terroristes.
L’Agence est directement rattachée à la Présidence. Elle se coordonnera avec les Forces de défense et de sécurité et le Conseil national de sécurité d’État.