L’Afrique est connue comme un continent qui consomme majoritairement les produits venant de l’étranger.
Certains pays veulent changer cette triste image que les européens ont du continent noir.
C’est le cas du Burkina Faso dirigé par Ibrahim Traoré qui est engagé depuis peu pour la promotion du consommons local.
Pour concrétiser cette ambition, le gouvernement burkinabè a initié un projet de soutien au profit des paysans.
« Les résultats sont largement au-delà de ce qu’on attendait. Le riz ou le maïs que je mange, c’est ce que j’ai cultivé. Ça vient de la terre du Burkina et je ne vais plus manger du riz importé. Ça, c’est fini », a lancé le Président de la transition lors d’une rencontre avec le personnel de la Présidence.
Ibrahim Traoré a fait cette déclaration lorsqu’il exposait les efforts fournis par son gouvernement pour appuyer les paysans dans la production locale de riz et de maïs.
« Actuellement, la tendance, c’est de tout faire pour que les paysans soient indépendants financièrement.
On va organiser les filières et les aider comme on peut. Nous avons de braves paysans au Burkina. On n’a pas des paresseux. On va subventionner beaucoup de cultures », a-t-il expliqué.
A en croire le président, « le projet de soutien aux paysans consiste à les appuyer financièrement, en intrants et semences fabriquées par des chercheurs burkinabè.
L’objectif est de permettre aux paysans d’emblaver le maximum possible d’hectares. En effet, il a été constaté que par faute de moyens financiers, les paysans sont contraints à cultiver de petites superficies ».
« On était parti sur 11 mille hectares, on en est à 15 mille hectares. Les paysans sont dépassés, ils disent qu’ils n’ont jamais vu ça.
Actuellement, ils pourront manger à leur faim et payer l’école de leurs enfants. Ils ne vont plus tendre la main aux autres », a affirmé le capitaine Traoré.
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