« Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous », les déclarations percutantes d’Ibrahim Traoré qui ne vont pas plaire à Patrice Talon

Burkina Faso : "Nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux qui...", Ibrahim Traoré déclare la guerre aux...

Crédits photo : Republicoftogo/ Ibrahim Traoré © DR

Lors d’une rencontre avec les forces vives de la Nation, le président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré dans une déclaration a lancé de graves accusations contre la Côte d’Ivoire et le Bénin, faisant savoir que ces pays abriteraient des bases terroristes et opérationnelles dans le but de déstabiliser le Burkina Faso.

« Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous », a-t-il martelé.

 Il a fait savoir que son administration détenait des preuves irréfutables de l’existence de telles installations et met au défi quiconque de contester ces affirmations.

« Nous avons les preuves sous la main de bases importantes, nul ne peut le contester. Je les mets au défi. », a t-il insisté.

Selon Ibrahim Traoré, deux bases militaires françaises seraient situées à Kandi et en direction de Porga, avec des pistes d’atterrissage réaménagées à plus de 3000 mètres de long, permettant des opérations aériennes régulières.

 Il a affirmé que ces bases servaient non seulement à équiper et former des groupes terroristes, mais aussi à fournir des soins médicaux aux combattants.

 Des enregistrements audio d’agents français opérant au Bénin auraient également été obtenus, prouvant leur implication directe dans les opérations terroristes.

« Nous avons des enregistrements audio d’agents français au Bénin qui dirigent le centre des opérations des terroristes. Ils montent les opérations avec eux, les aident à se soigner, ils font tout ce qu’il y a à faire là-bas. »

 Ibrahim Traoré accuse aussi la Côte d’Ivoire

Ces accusations s’étendent également à la Côte d’Ivoire. Traoré a affirmé détenir des preuves de l’existence d’un centre d’opérations à Abidjan, destiné selon lui à déstabiliser le Burkina Faso.

 Il a annoncé son intention de présenter ces preuves « physiques » dans les jours à venir. « Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien. Mais nous avons quelque chose contre ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire. Nous le disons et nous le répétons encore. Il y a bel et bien à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays.«

Ces déclarations soulèvent des questions sur la coopération régionale en matière de sécurité et sur les relations entre les pays de la région.

 Elles interviennent dans un contexte de remise en question des partenariats de sécurité existants et de montée du sentiment anti-politique française dans certains pays du Sahel.

Pour l’heure ni le Bénin, ni la Côte d’Ivoire n’ont pas encore réagi officiellement à ces allégations.

 L’évolution de cette situation pourrait avoir des implications significatives sur les relations diplomatiques et les efforts de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp