Pour attirer les investisseurs, le Nigéria grand producteur de pétrole en Afrique, offrira de nouvelles mesures incitatives à ces personnes pour augmenter sa production d’hydrocarbures, a rapporté Bloomberg.
« Les nouvelles mesures incitatives comprennent le remplacement des primes à la signature [les paiements effectués par les entreprises aux gouvernements lors de la signature des contrats, Ndlr] par des sommes forfaitaires pour la production », a révélé le directeur général de la Commission de régulation de l’amont pétrolier (NUPRC), Gbenga Komolafe.
Le gouvernement nigérian ne compte pas s’arrêter là, il prévoit également de réduire les délais de l’octroi des licences aux compagnies pétrolières et gazières grâce à des procédures bureaucratiques.
« La réduction des coûts pour les entreprises et la résolution des problèmes qui retardent les accords de production représentent un changement de paradigme », a souligné M. Komolafe.
Il rappelle que les investisseurs potentiels « verront que le Nigeria est prêt à faire des affaires différemment, lors du prochain appel d’offres prévu très bientôt ».
Le Nigeria n’a pas réussi à atteindre les quotas de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ces dernières années, en raison notamment de la baisse des nouveaux investissements dans le secteur, des vols généralisés de brut dans les oléoducs et des actes de vandalisme ciblant les infrastructures.
Pour rappel, depuis l’arrivée du Président Tinubu au pouvoir, ce dernier a engagé plusieurs réformes économiques clés pour redresser le pays et le mettre sur de bons rails.
Il a procédé à la suppression des subventions sur le carburant, l’unification du taux de change de la monnaie nationale et l’établissement d’une liste d’entreprises d’Etat qui devraient être cédées totalement ou partiellement aux investisseurs privés.
Bien que le Nigeria soit un pays producteur de pétrole, il dépend de l’importation de produits pétroliers raffinés, dont le gouvernement subventionne le coût depuis des décennies.
Mais avec la baisse des revenus pétroliers due au vol chronique et à la diminution des investissements étrangers, le gouvernement a déclaré que les subventions aux carburants n’étaient plus économiquement viables.
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