Hushpuppi : mauvaise nouvelle pour le très célèbre cybercriminel interplanétaire

Hushpuppi cybercriminel

Crédit photo : The Crest

Les choses ne s’arrangent pas pour le très célèbre cybercriminel nigérian, Hushpuppi. Condamné à 11 ans d’emprisonnement aux USA, le cybercriminel a tenté d’obtenir une réduction de peine en faisant appel.

Mais, la justice américaine a rejeté son recours en appel. Elle a décidé de ne pas accéder à sa demande de réduction de la peine dont il a écopé.

L’arnaqueur nigérian espérait voir sa peine de prison diminuer pour bonne conduite. Malheureusement pour lui, les autorités judiciaires américaines ne semblent pas partager son avis.

Pour rappel, alors que tout le monde le croyait être un magnat des affaires à cause de son impressionnante fortune et sa vie de luxe qu’il prenait plaisir à exhiber, Hushpuppi, de son vrai nom Ramon Abbas s’est révélé plus tard être l’un des plus grands cybercriminel de l’histoire.

Épinglé par Interpol et le FBI, il est interpellé en 2020 avec l’aide de la police de Dubaï par le FBI. Sur place, 40 millions de dollars en espèce, 21 ordinateurs et 47 téléphones sont saisis par les enquêteurs.

Extradé aux États-Unis, il est jugé et condamné à 11 ans de prison en novembre 2022. De même, il a été sommé de verser 1 732 841 de dollars soit 1 137 111 300 de FCFA à deux de ses victimes en guise de dédommagement.

En effet, il est reconnu coupable de blanchiment d’argent et plusieurs autres escroqueries d’un montant total de 300 millions de dollars.

Selon le directeur adjoint chargé du bureau local du FBI à Los Angeles, Don AlwayHushpuppi était devenu « l’un des blanchisseurs d’argent les plus prolifiques au monde ».

Passant aux aveux, le cybercriminel avait plaidé coupable et avait avoué avoir essayé d’arnaquer plus de 1,1 million de dollars soit 721 454 990 de FCFA à un particulier qui voulait financer une nouvelle école pour enfants au Qatar.

Le ministère américain de la justice a fait savoir qu’il avait également avoué avoir participé à « plusieurs autres systèmes de compromission d’e-mails d’entreprises et de cybercriminalité qui ont causé des pertes cumulées de plus de 24 millions de dollars (15 740 836 000 FCFA)« .

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