Huile de palme : les pays de la CEDEAO voient grand

Huile de palme : Ce pays africain désormais leader en Afrique avec la réception de ces équipements agricoles

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Quelle quantité d’huile de palme peuvent produire les pays de la CEDEAO et à combien peuvent-ils le vendre pour faire le plus de bénéfice ?

C’est autour de ces questions que des experts et industriels des pays membres de la CEDEAO se sont réunis à Abuja, au Nigeria du 12 au 14 mars.

L’ambition de la CEDEAO est d’offrir à tous ses pays membres des chances égales de vendre leur huile de palme. Pour cela, il est nécessaire que les pays s’accordent sur les prix de vente.

A titre d’exemple, on suppose qu’un pays de la CEDEAO veut exporter l’huile de palme à 1000 Fcfa le litre. Or, ses voisins veulent l’exporter à 800 Fcfa le litre.

Dans une telle situation, des étrangers vont préférer acheter l’huile de palme de ses voisins.

Maintenant, si le pays de la CEDEAO décide de diminuer son prix et de vendre à 600 Fcfa, il pourra attirer plus de clients. En revanche, ses bénéfices seront très faibles.

De plus, cela pourrait créer des tensions avec ses voisins qui vendent l’huile de palme à 800 Fcfa.

Il convient donc de trouver une solution pour permettre à chaque pays de vendre mais aussi d’avoir des bénéfices.

C’est pour cela que la CEDEAO veut fixer des limites pour les prix en tenant compte du marché international et de la situation économique interne de chaque pays. L’idée est que les pays de la CEDEAO fixent des montants à ne pas dépasser.

Notons que la réunion a vu la participation du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Libéria, du Nigeria, du Sénégal et du Togo.

L’huile de palme, un secteur vital pour la CEDEAO

Selon Madame Massandjé Touré-Litsé, Commissaire aux Affaires Economiques et à l’Agriculture de la CEDEAO, le secteur de l’huile de palme est très important pour la région.

Il est l’un des piliers économiques de la CEDEAO, avec un impact considérable sur les pays membres producteurs.

Durant la rencontre, Madame Touré-Litsé a insisté sur la nécessité de renforcer et de protéger le secteur pour garantir son développement durable.

« Il est donc impératif que le secteur soit renforcé et protégé pour permettre aux agriculteurs ouest-africains, aux usines/industries d’huile de palme et aux consommateurs de tirer le meilleur parti de leur travail.

En fin de compte, les opérateurs économiques de ce secteur seront en mesure de concurrencer sur le marché international » a indiqué la Commissaire Massandjé Touré-Litsé.

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