La récente décision du pape François autorisant la bénédiction aux couples homosexuels ne cesse de faire débat au sein de l’église catholique Romaine. Cette décision continue de provoquer un tumulte médiatique.
En Afrique précisément, la nouvelle a été très mal accueillie par les prêtres qui s’y opposent catégoriquement et dénoncent une violation des valeurs intrinsèque de l’Afrique.
Pour bon nombre d’entre eux, ils considèrent cette pratique comme une « abomination » qui ne saurait en aucun cas être acceptée ou tolérée.
Vu comme une avancée significative par certaines religions, l’épiscopat africain quant à lui y voit une contradiction avec les enseignements fondamentaux de l’église.
Si le Vatican justifie cette décision par la tolérance, pour les prélats africains en général, elle va à l’encontre des préceptes religieux et voire même morales.
En RDC, cette décision du Vatican s’est heurtée à une vive résistance des prélats. Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), n’est pas allé du dos de la cuillère pour donner son avis sur la question.
Alors qu’il assistait à un événement public à Kinshasa, il en a profité pour envoyer un message fort à l’occident et aux partisans de cette pratique.
Après avoir accusé l’occident de détruire les fondements de la famille qui constitue le pilier même de l’humanité, il leur a souhaité une « bonne disparition ».
Pour le prélat, l’occident à une grande influence sur les valeurs familiales et sociétales. Il a pointé du doigt leur réticence à se conformer aux valeurs traditionnelles notamment celles liées à la procréation et à l’éducation des enfants.
Par ailleurs, le cardinal argentin Victor Manuel Fernandez, préfet du Vatican pour la Doctrine de la foi, a tenté de nuancer la portée de la décision du Saint Père. Il l’a présenté comme un geste pastoral et non comme une remise en question des dogmes de l’église sur le mariage.
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